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Happiness Therapy

Publié le 30 juillet 2014 par Emmanuel S. @auxangesetc

Le week-end dernier, j’ai accompagné ma dulcinée pour un moment de détente, de partage et de fraternité universelle : les courses. Pas celles où on voit des canassons courir, non, non, bien les courses où on se rend dans une grande enseigne pour faire le plein de trucs plus ou moins utiles. Plutôt fan de la 2e catégorie, je décidai de m’arrêter au stand médias dans le but de trouver quelque pitence pour mon lecteur Blu-Ray – sa tête de lecture est quasi neuve malgré ses 3 années d’existence. Impulsif comme une femme à l’ouverture des soldes d’été, je me laisse tenter par une offre promotionnelle alléchante : 2 Blu-Ray pour 20€. C’est cher mais c’est le prix qu’il faut payer pour nourrir son lecteur. Sinon il va finir par m’en vouloir.

Mon choix se porte sur 2 films radicalement différents – d’un autre côté, ç’aurait été un peu con de prendre 2 fois le même, ah!. Cloud Atlas d’abord, film de feu les frères Wachowski devenus en 2012, à la faveur d’une intervention chirurgicale probablement douloureuse, Lana et Andy Wachowski. Aïe. Enfin, je dis ça mais on a aucune info précise sur le « degré » de transformation de Larry en Lana. Anyway, je ne sais pas s’ils ont encore tout leurs attributs leur talent, pas encore eu le temps de me plonger dans ce film a priori monumental avec la sublime Halle Berry et le fabuleux Tom Hanks. Eh oui, j’adore ce gars – et cette nana d’ailleurs mais pas pour les mêmes raisons. Je suis de la génération Forrest Gump, chef d’oeuvre que je pourrais regarder encore et encore et encore – mais c’est peut-être de là que vient mon goût pour la course à pied dites donc !

Bref, là n’est pas le sujet, ce qui nous intéresse aujourd’hui c’est le film number 2 : Happiness Therapy. Autant vous le dire tout de suite, les comédies romantiques, c’est pas trop mon délire. Moi je suis un bonhomme, un vrai, un tatoué – OK, le tatouage en question remonte à ma dernière décalcomanie mais c’est un détail.

Sans attente particulière, je m’installe donc après avoir inséré la galette dans le lecteur. Première surprise : ma dulcinée est à côté de moi dans le canapé. Je lui avais bien proposé, nonchalamment, de regarder ce film avec moi mais je n’y croyais pas trop. Ma chérie, c’est pas son truc du tout les films, la télé, tout ça. Sont-ce là les prémices d’une belle soirée vidéastique?

Le film est lancé et on part pour près de 2h d’un super moment. Car, oui, j’ai été conquis. Les 2 acteurs sont énormes en personnages complètement à côté de la plaque, chacun amoureux d’un autre qu’ils ne pourront jamais revoir. Jennifer Lawrence, devenue une star planétaire pour son rôle dans l’adaptation ciné de la série des Hunger Games, est délirante dans le rôle dela jeune veuve paumée à tendance nymphomaneBradley Cooper, le beau gosse qui a le staïile même quand il court avec un sac poubelle sur le dos, est énorme en bipolaire cocu évoluant constamment sur le fil de rasoir. Entre eux, le courant va – évidemment – mal passer au début. Jusqu’à se rendre compte - évidemment – qu’ils sont faits l’un pour l’autre. Oui, on est quand même dans un film hollywoodien, il faut donc une Happy end. C’est vrai. Sauf que dans ce film, rien ne semble gagné d’avance et que le tout est agrémenté de très très bons dialogues.

De plus, on peut noter au passage que, sous couvert de comédie, ce film aborde de manière très intelligente tout un tas de sujet de société : la relation parents/enfants, la vie de couple et ses pièges, les addictions, la prise en charge des maladies mentales, le traitement de la différence…

L’équilibre est parfait entre ces nombreux ingrédients, le cocktail savoureux. En conclusion, un film où on se marre bien malgré la gravité des sujets traités et des dialogues affûtés servis par des acteurs brillants. What else?


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