En une journée, la petite ville de Silverton est dévastée par une multitude de tornades sans précédent. Les habitants sont désormais à la merci de ces cyclones ravageurs et meurtriers, alors même que les météorologues annoncent que le pire est à venir…
Tandis que la plupart des gens cherchent un abri, d’autres se risquent à se rapprocher de l’œil du cyclone pour tenter d’immortaliser en photos cet événement exceptionnel. Réalisé par Steven Quale avec Richard Armitage, Sarah Wayne Callies, Max Deacon, Matt Walsh et Alycia Debnam-Carey .
Les films de catastrophe sont de moins en moins présent au cinéma. Le dernier en date était le très discutable 2012 qui surfait sur la vague de la fin du monde. Les plus ironique rajouteront Pompéi de Paul W.S Anderson. Le réalisateur nos promettait la plus grande catastrophe de l’histoire et la promesse était tenue: ce film était une catastrophe dans tout les sens du terme. Bref, ce genre de film est maintenant relégué au direct-to-dvd et font la plupart du temps le bonheur de la TNT. Que pouvait donc nous apporter un film comme Black Storm? Comment allait il se démarquer de Twister sortie 18 ans plus tôt?
Pour avoir sa propre identité, il était bien évidemment hors de question de reprendre la recette du très rentable mais nanardesque Sharknado. Non, Black Storm nous promettait une chose: nous emmener au plus près de la tempête. Pour tenir sa promesse, le réalisateur a choisi de tourner son film en found-footage. Si ce procédé était brillamment utilisé dans Cloverfield et Chronicle, ici, c’est ratage total! En effet, on a plutôt droit à du faux found-footage car on a soit le droit aux caméras des protagonistes soit à celle du réalisateur! D’autant qu’aucun changement au niveau du grain et de la qualité de l’image viendra nous indiquer qu’on passe du réalisation traditionnelle à du found-footage. Par moment, on se demandera même qui est-ce qui filme… L’autre défaut de Black Storm, c’est qu’il cumule les clichés. C’est ainsi qu’on se retrouve avec Richard Armitage dans le rôle du papa veuf mal dans sa peau qui a des rapports difficile avec ses fils, le groupe de scientifique chasseur de tornade (dont fait partie Sarah Wayne Callies) qui, une fois face à la puissance de mère nature, se disent que leur métier est totalement suicidaire et enfin le couple d’adolescent typique (le garçon timide et la fille populaire et sexy) qui profiteront de ce désastre naturel pour se rapprocher. La seule originalité de ce scenario vient du duo de crétin qui veulent faire un max de vues sur Youtube… Et on retrouve la même constante propre aux films de catastrophe: face à la puissance de la nature, l’homme ne peut que fuir! Et on retombe toujours dans le cliché: délivrer un membre de la famille au lieu de rester bien au chaud dans un abri et le chasseur de tornade qui veut toujours se retrouver toujours au plus près de la tempête. Bref, Black Storm ne fait preuve d’aucune originalité niveau scénario et récupère très maladroitement tout les codes des films de sa catégorie. D’autant que le casting manque de crédibilité.Si le film est catastrophique niveau scénario, il faut avouer que visuellement, il en met plein la vue. Les effets spéciaux sont clairement le point fort de ce film. Les tornades et scènes de destruction s’avèrent saisissante tant elles sont réalistes! Bien évidemment, plus les minutes défileront et plus on sera dans une surenchère de destruction dont le film se complait… Dans la conclusion, difficile ne pas voir le patriotisme typiquement américain. Bref, encore un cliché dont on se serait passéAu final, même si Black Storm nous offre son lot de destruction impressionnante, ça ne suffit pas à gommer l’ensemble des clichés que cumule ce film. Black Storm a l’apparence d’un téléfilm doté d’un grand budget. Vite vu, vite oublié. Ma note: 4/10