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CRISE ÉMOTIONNELLE: Savoir mieux la gérer chez un proche – APA

Publié le 14 août 2014 par Santelog @santelog

CRISE ÉMOTIONNELLE: Savoir mieux la gérer chez un proche – APALa crise émotionnelle peut se traduire par de multiples comportements et symptômes. Dépression, traumatisme, troubles du comportement alimentaire, excès d’alcool ou toxicomanie, automutilation ou pensées suicidaires, lorsque la crise émotionnelle touche l’un de vos proches, savoir reconnaître les premiers signes et apporter une aide, peut faire la différence. Ce mémo de l’American Psychological Association (APA) rappelle, de manière utile, quelques principes de base pour la gérer au mieux.

Un changement brusque et clair dans le comportement d’un proche est la plupart du temps, le premier signe d’une détresse émotionnelle. Ces changements de comportement comprennent une négligence de l’hygiène personnelle, un changement radical et une dégradation des habitudes de sommeil, la prise ou la perte de poids, des changements dans l’humeur, avec une plus forte irritabilité, des crises de colère, d’angoisse ou de tristesse et une baisse de performance générale et/ou un abandon des activités et des relations de routine.

Intervenir au plus tôt: En cas de crise émotionnelle ces changements sont soudains et évidents mais ils peuvent aussi se former progressivement, avec la détresse émotionnelle. Il est toujours préférable d’intervenir tôt et de,

·   «  prêter l’oreille  » à ces changements,

·   tendre la main,

·   parler d’une manière positive sans juger,

·   rester calme et faire preuve plus d’écoute que de conseils,

·   apporter un soutien toujours sans porter de jugement,

·   s’en tenir aux faits et essayer de ne pas blâmer ou de critiquer.

·   Encourager le proche à rechercher l’aide d’un professionnel est essentiel, en lui expliquant que les psychologues ont une formation qui leur permet de mieux comprendre et prendre en charge les problèmes émotionnels et comportementaux complexes. Cependant, la démarche est parfois très difficile car les personnes suicidaires ne recherchent pas le soutien médical. Consulter, confesser ses sentiments nécessite un courage immense.

En cas de pensées suicidaires, l’APA rappelle que,

·   il n’est pas anormal pour une personne de penser brièvement au suicide et que la pensée suicidaire devient anormale lorsque la personne voit le suicide comme étant la seule solution à ses problèmes,

·   les pensées suicidaires persistantes sont une urgence médicale,

·   il ne faut jamais laisser seul quelqu’un qui est suicidaire.

Les signaux d’alerte de suicide restent cependant parfois très difficiles à percevoir pour les proches comme parfois pour les médecins. Une étude publiée dans le BMJ a montré que les membres de la famille et les amis se retrouvent eux-aussi en territoire inconnu, dans une situation chargée d’émotion, avec de puissants blocages émotionnels. C’est pourquoi, le moindre doute doit engager à encourager le proche à rechercher rapidement l’aide d’un professionnel.

Source: APA (Visuel © pix4U – Fotolia.com)


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