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Critiques Séries : The Knick. Saison 1. Pilot.

Publié le 14 août 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Knick // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Créé par Jack Amiel (Miracle en Alaska) et Michael Begler (Malcolm), réalisée et produite par Steven Soderbegh (Magic Mike, Ma vie avec Liberace) et avec Clive Owen (Les Fils de l’Homme), The Knick est une série pleine d’ambitions. Elle cherche à nous raconter l’histoire de la médecine parfois de façon très scolaire mais aussi en nous démontrant qu’à cette époque là, les techniques n’étaient pas celles d’aujourd’hui. Tous les appareils électroniques d’aide n’existaient pas et la chirurgie était beaucoup plus rustique et rudimentaire. Quoi qu’il en soit, The Knick nous offre ici une introduction qui me rappelle énormément ce que les anglais peuvent faire dans le registre de la série médicale d’époque. C’est un joli compliment dans le sens où les anglais sont vraiment les rois de la série d’époque. Ce premier épisode fait donc un joli petit travail d’exposition et nous présentant l’univers médical mais également en nous racontant comment le tout fonctionne réellement à cette époque. La mécanique est parfois un peu présente mais globalement, ce qui réussi à ce premier épisode c’est que les personnages ne sont pas conventionnels. On n’a pas l’impression d’entrer dans un quelconque moule avec eux et c’est une très bonne idée.
Le staff de l’hôpital Knickerbocker de New York, des chirurgiens aux infirmières, doit repousser les limites de la médecine au début du XXe siècle, à une époque où le taux de mortalité a soudainement augmenté et où les antibiotiques n’existent pas encore….

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Clive Owen au milieu de tout ça était l’acteur qu’il fallait pour ce rôle. Il a à la fois le côté ultra intelligent mais aussi celui de cet homme qui a envie de changer les choses et de faire bouger la médecine. Car les limites ils vont les repousser pour l’époque en tentant de sauver des gens de façon différente de ce qu’ils avaient l’habitude de voir. Les antibiotiques n’existent pas à cette époque là et il faut donc trouver une nouvelle façon de soigner les gens, tout en repoussant ses propres limites. On participe donc dans ce premier épisode à la naissance d’innovations dans le monde de la médecine et je dois avouer que je trouve ça assez merveilleux. Surtout que cela fonctionne très bien grâce à l’ambiance qu’installe Steven Soderbergh. Ce dernier était le réalisateur parfait pour nous offrir un spectacle visuellement jouissif, intelligent et passionnant. Si pour le moment The Knick est dans sa période de gestation (on tente de comprendre tout ce qui ce passe avec chacun des personnages, etc.), le tout va rapidement prendre une forme légèrement différente (je suppose).
Il y a de toute façon dix épisodes pour voir besoin The Knick et ce qu’elle peut nous raconter de beaucoup plus intriguant par la suite. Le héros (incarné par Clive Owen) est clairement un personnage charismatique. On voit de toute suite, notamment quand il fait ses opérations face à une assemblée, que les choses vont grandir et que ce personnage est amené à devenir quelqu’un de légèrement plus piquant par la suite. Car le but n’est pas de faire dans la série linéaire qui nous raconte encore et encore les mêmes choses. En tout cas, je suppose que ce n’est pas le but de The Knick. Car au delà d’être une série sur les techniques de chirurgie de l’époque et de la médecin moderne qui est en train d’éclore petit à petit, c’est aussi une série d’époque comme les autres qui s’attarde avec simplicité sur les personnages de la série afin de faire des choses beaucoup plus grandes par la suite. Quoi qu’il en soit, le tout fonctionne dans ce pilote et j’ai bien envie d’en voir plus. C’est un moyen aussi de voir le recyclage de Steven Soderbergh qui a plus ou moins quitté le cinéma pour la télévision.
Note : 6.5/10. En bref, un solide premier épisode.


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