L'Irak fait de nouveau la une de l'actualité. C'était prévisible. En fait, il n'aurait jamais du quitter nos écrans radars, parce que les actions militaires, les attentats et la guerre civile n'ont jamais cessé. Le départ il y a 3 ans de l'armée américaine n'était qu'un leurre, un signe politique a destination en premier lieu de l'opinion publique américaine.
Aujourd'hui, les Islamiques les plus radicaux, les intègristes (je n'ose pas dire musulmans, tant l'Islam véritable n'a de fait rien à voir avec eux) les plus fous sont aux portes du pouvoir. A tel point que les Américains, sans le dire, se réengagent dans le pays. Mais , il n'y a aucune surprise au chaos qui règne aujourd'hui dans ce pays. C'est la conséquence directe de l'intervention militaire américaine voulue par l'administration Bush et par ceux que l'on a appelé les néoconservateurs.
Dans le monde entier des millions de personnes ont manifesté, dénoncant les mensonges américains et prévenant contre les dangers à venir, ceux là même qui se produisent. La France, grâce à Jacques Chirac, a su dire non et garder la tête haute. C'était une époque, pourtant pas si lointaine, où il était encore de bon ton de ne pas suivre les Américains dans tout ce qu'ils entreprenaient. Epoque bénie !
Pourtant, en France aussi, une poignée d'intellectuels ont plaidé pour la guerre en Irak. Pascal Bruckner, Romain Goupil, Alexandre Adler, André Glucksmann ont soutenu l'intervention américaine, au nom de la paix (sic !). Ils avaient pignon sur rue sur tous les plateaux de télévision et étaient présentes comme des intellectuels, des philosophes éventuellement, des penseurs de premier rang. Et depuis 2003, ils n'ont pas cessé de sévir, sur tous les sujets, accompagnant de facto le raidissement de la société française sur nombre de sujets de société.
Mais où sont-ils aujourd'hui que leurs thèses ont prouvé leurs nocivité ? On aimerait bien les entendre à nouveau ! N'était-il pas criminel d'aller en Irak en 2003 sans véritable raison ? Ces gens-là n'ont ils vraiment aucun compte à nous rendre ?