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Ce qu’on a appris des deuxièmes matchs pré-saison

Publié le 18 août 2014 par Sixverges
Ce qu’on a appris des  deuxièmes matchs pré-saisonLe cirque Johnny Manziel sera sur vos ondes ce soir, mais tous les autres rendez-vous de cette semaine ont déjà eu lieu, donc voyons-voir les conclusions que J-R en a tiré.
Duel québécois à la tivi!! : Pour les bonzes de Fox qui avaient programmé le duel Chiefs – Panthers aux heures de grande écoute hier, les premiers pas de Cam Newton dans le calendrier préparatoire constituaient l’attrait principal de la soirée. Au Québec, il s’agissait d’un très rare duel opposant deux de nos compatriotes. David Foucault (Panthers) et Laurent Duvernay-Tardif (Chiefs) ne sont pas que Québécois, ils ont aussi joué leur football universitaire dans la ligue provinciale, respectivement avec les Carabins et les Redmen.
Évoluant chacun sur la deuxième unité de ligne offensive, les deux mastodontes ont fait leur entrée en seconde mi-temps. Duvernay-Tardif a disputé le 3e quart, tandis que l’entrée en scène de Foucault fut retardée, en raison du temps supplémentaire accordé aux partants des Panthers à sa position. Aucun d’entre eux ne s’est particulièrement mis en évidence, ce qui n’est pas anormal pour des joueurs de ligne, mais les québécois n’ont pas commis d’erreurs majeures non plus. En bref, du travail correctement fait qui justifie les bons mots des entraîneurs Reid et Rivera à l’endroit des nôtres durant la semaine précédant l’affrontement. Il est cependant trop tôt pour savoir si ces efforts permettront à Foucault et Duvernay-Tardif de se tailler une place sur l’alignement de leurs équipes respectives lorsque la saison débutera. A cet égard, le fait que le représentant des Chiefs soit un choix de repêchage l’avantage grandement. S’ils y parviennent, 4 québécois évolueront dans la NFL en 2014, le secondeur Andy Mulumba des Packers et le spécialiste des longues remises Louis-Philippe Ladouceur des Cowboys étant les autres.
Le premier choix s’affirme :Les Texans ont laissé passer l’occasion de sélectionner leur quart-arrière du futur lors du dernier repêchage afin de mettre la main sur l’ailier défensif Jadeveon Clowney. Depuis le début du camp, Clowney donne raison à coach O’Brien et son équipe, alors qu’il multiplie les gros jeux sur la ligne défensive des têtes de vaches. A sa première apparition devant ses nouveaux partisans, le DE a récolté un sack du quart et un superbe coup de la corde à linge contre un RB des Falcons. De quoi donner un peu d’espoir à une formation en transition qui doit se contenter de Ryan Fitzpatrick comme quart partant!
Doit-on s’inquiéter à San Francisco ? : On le sait, les résultats des matchs préparatoires ne veulent rien dire. Toutefois, lorsque les réguliers en arrachent et se font planter deux fois en ligne, il y a matière à interrogations. C’est ce qui se produit actuellement à Santa Clara, alors que les 49ers ont été blanchis 34-0 par les Broncos lors de l'inauguration de leur nouveau stade. En ajoutant la volée de la semaine dernière à Baltimore, les chercheurs d’or affichent un déficit 3-57 en 2 matchs. Plusieurs excuses s’offrent aux Niners ; les blessures en défensive (Patrick Willis et Justin Smith par exemple ne jouaient pas), le peu de temps passé par les réguliers sur le terrain, etc… Sauf que tant Peyton Manning que Joe Flacco ont dominé l’unité défensive # 1 des Niners, tandis que Colin Kaepernick peine à se mettre en marche. Sans parler de Blaine Gabbert, toujours aussi mauvais en relève. Les Niners sont trop forts pour appuyer sur le bouton de panique, mais un redressement de la situation lors de la répétition générale la semaine prochaine ferait du bien au moral de tout le monde.
L’attaque des Bills en panne : Lorsqu’on parle d’EJ Manuel, je fais partie des croyants. Cependant, à moins qu’il ne se garde beaucoup de cartouches en réserve pour les parties qui compteront en septembre, les prestations du premier choix de l’ère Doug Marrone ne sont pas encourageantes jusqu’ici. L’entraîneur a d’ailleurs laissé ses partants offensifs dans le match plus longtemps ce samedi face à Pittsburgh dans l’espoir de créer quelque chose (n’importe quoi), de positif sur lequel construire, sans succès. En 10 possessions, la première unité offensive des ailes de poulet n’a toujours pas inscrit de touchés. Qui plus est, Sammy Watkins a quitté le terrain rapidement samedi, une blessure qui ne serait toutefois pas trop sérieuse. Comme les malheurs n’arrivent jamais seuls, surtout à Buffalo, la défensive des Bills a concédé 2 longs jeux aux partants des Steelers lors du match. Sur papier, les Bisons ne sont pas mauvais, notamment au sol (tant en attaque qu’en défensive), sauf que ça ne paraît pas pour l’instant. La plus longue séquence du football sans participation aux éliminatoires semble en voie de se poursuivre!!
Le bon Andy :Les très documentées apparitions du mauvais Andy Dalton ont été trop fréquentes dans les rendez-vous importants ces dernières années ce qui a amené son lot de critiques lorsque les Bengals lui ont consenti un nouveau contrat. Par contre, depuis le début du calendrier préparatoire, le bon Andy, celui que l’état-major tigré espère voir constamment, a refait surface. Samedi, il a complété ses 8 passes et mené les siens à 17 points en 3 possessions face aux Jets, tout en maintenant un QB rating parfait. Fait encourageant, il a livré de superbes ballons dans les zones profondes (3 en 3 sur plus de 25 verges en pré-saison). Ceci ne suffira évidemment pas à convaincre les sceptiques, après tout, ce sont des victoires en janvier (et non en août), que Cincinnati demande au Red Rifle. De plus, n’oublions pas que la défensive contre la passe du NYJ, décimée par les blessures, en arrache drôlement. Néanmoins, les prestations offensives de Dalton permettent d’être optimistes et il subira un meilleur test, contre la très bonne défensive de l’Arizona, dimanche soir prochain sur les ondes de NBC.
Survol des batailles de quarts : Maintenons le focus sur les quart-arrières pour terminer avec un survol des diverses batailles en cours à cette position névralgique aux 4 coins de la NFL. A New York, ni Geno Smith, ni Michael Vick n’ont impressionné la galerie jusqu’ici, ce qui est à l’avantage de Smith, à qui le poste de partant est destiné. Vick devra lui être supérieur pour le supplanter et ce n’est pas le cas jusqu’à maintenant, surtout que notre Geno national démontre plus de sérieux dans l’étude du livre de jeux cette saison. A Houston, après un début catastrophique Ryan Fitzpatrick a connu une bonne sortie face aux Falcons. Le poste lui appartient, un peu par défaut. Jake Locker, correct ce jeudi pour les Titans, est un peu dans la même situation au Tennessee, même si Zach Mettenberger reçoit beaucoup de temps de jeu en pré-saison. Du côté de Jacksonville, un bienvenu soupçon de compétence flotte sur cette concession, et tant Chad Henne que Blake Bortles vont bien jusqu’ici. Henne devrait débuter la campagne derrière le centre, mais Bortles aura des répétitions avec la première unité offensive des Jags la semaine prochaine. On sent que la corde de Henne ne sera pas longue. Matt Schaub aura un peu plus de lousse à Oakland, surtout que David Carr a subi une légère blessure aux côtes ce vendredi face aux Lions. Schaub n’est pas transcendant, loin de là, mais Carr n’est pas encore prêt à faire face à la musique.
Dans la NFC, même si Mark Sanchez semble renaître à Philadelphie, Nick Foles, très bon ce jeudi face aux Pats, demeure bien en selle. Le poste de partant lui appartient, et Sanchez pourrait même servir d’appât dans une transaction. Du côté de Washington, RGIII n’est nullement menacé dans son poste, mais les nombreux rapports indiquant que Kirk Cousins joue mieux que lui à l’entraînement rendent la partie de ce soir intéressante à suivre. Il ne faudrait pas que le 3edu nom s’enlise trop. Au Minnesota, la bonne prestation de Teddy Bridgewater a rassuré bien des gens, mais Matt Cassell demeure le favori. Là aussi, la laisse risque d’être courte cependant. Finalement à Tampa Bay, Josh McCown sera le partant, même si Mike Glennon livre une bonne bataille. Les dés sont un pas mal pipés dans cette course.
Évidemment, outre la situation à Washington décrite ci-haut, le match de ce soir mettra en scène un certain Johnny Manziel, lui-même impliqué dans la plus grosse bagarre au poste de quart-arrière des camps d’entraînements. Son rival Brian Hoyer demeure le favori, mais s’il fallait que Johnny Football fasse son numéro aux heures de grande écoute, la pression sera très forte sur le nouveau coach du Brun…
Nous pourrons en reparler la semaine prochaine, après le 3ematch préparatoire, le plus important du lot qui sert de répétition générale.

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