Matador // Saison 1. Episode 4. Code Red Card.
Avec l’épisode précédent, je me suis plains du fait que l’on ne voyait pas suffisamment les personnages sur le terrain ou en tout cas parler et jouer au football. Il était donc temps que le
puisse voir Bravo sous le maillot des L.A. Riot jouer un match. En plus de ça il va devoir sauver la fille de Andrès Galan, Senna. Pour ce faire il va mettre en danger sa couverture. « Code
Red Card » était tout de même un épisode plutôt sympathique et ennuyeux à la fois. Ce que j’ai du mal à voir c’est finalement où est-ce que Matador veut réellement nous emmener. La série a
du potentiel mais malheureusement elle ne l’exploite pas suffisamment bien à mon goût. On se retrouve donc avec un épisode assez correct mais pas brillant non plus. Cela manque à la fois d’action
et de fun alors que c’est aussi pour ça que je regarde cette série. Je sais pertinemment que de toute façon il ne faut pas attendre des tas de choses d’une série comme celle-ci. Bien au
contraire. Ce que j’ai envie de voir c’est du football, de l’action d’espion et des conneries en tout genre. Ce que l’on a dans cet épisode c’est seulement une partie de ces choses. J’ai eu le
football mais le reste était en grande partie absent. Notamment car l’on sent que Matador cherche aussi à faire des économies.
Cela ne doit pas être facile de tourner des scènes de football dans un stade rempli. Mais l’épisode tente de le faire avec une certaine efficacité. De ce point de vue là il n’y a rien à dire. On
peut aussi voir que Bravo ne va pas faillir à sa réputation de « Matador ». Il va donc devenir l’homme au coup de boule de la série. Tout cela me fait beaucoup rire dans le sens où cela
m’a rappelé ce qui s’était passé lors de la finale de la Coupe du Monde 2006 quand Zidane avait mis lui aussi un coup de boule. Alors que Bravo devait enfin toucher le ballon rond dans ce nouvel
épisode et se faire un nom dans le milieu du football, il se retrouve donc à devoir tout faire pour sortir du terrain et aller sauver Senna, la fille d’Andrès. Tout cela dans le but de gagner la
confiance de ce dernier afin d’avoir toutes les informations dont il a besoin pour les donner à cette CIA en carton pâte. Car justement, d’un point de vue purement cartonné, cette histoire de la
CIA est toujours aussi difficile à digérer. Disons que je ne crois pas du tout à ce que la série tente de nous raconter de ce point de vue là et cela me déçoit énormément. C’est un peu comme avec
Samuel. Ce dernier a une place aux côtés d’Andrès que j’ai envie d’apprécier mais cela ne fonctionne pas aussi bien que prévu.
Note : 4/10. En bref, légèrement décevant…