Le tribunal lui a également ordonné de verser 50.000 dirhams de dommages et intérêts à la police marocaine pour dénonciation calomnieuse, bien qu’elle n’ait pas accusé les forces de l’ordre.
"Personne ne devrait être emprisonné pour avoir signalé des actes de torture, et la dénonciation calomnieuse ne devrait pas être une infraction pénale. Cette condamnation envoie un message dissuasif à toutes les personnes ayant subi des actes de torture ou tout autre mauvais traitement, en leur faisant savoir qu’elles feraient mieux de se taire au risque de finir derrière les barreaux", a déclaré Saïd Boumedouha, directeur adjoint du Programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.