[Cindy/Leshaker]
A l’heure ou des tonnes d’eau glacés se déversent sur les corps des « puissant, des « influents", des « décideurs », moi j’irais m’enfermer dans le désert du Nevada pour le Burning-Man 2014. Un endroit où il fait chaud et où tu bouffes du sable et des space cake.
C’est un rassemblement qui fait fantasmer (ou pas). Ma présence n’est que professionnelle. Travaillant dans la communication j’organise tous les ans pour un collectif de créateurs New Yorkais la préparation de cet évènement. Au risque de te surprendre je n’y vais jamais par choix, ni par envie, ce n’est pas dans la culture ni dans mon ADN, ma recherche intérieure s’exprime autrement.
Je suis terriblement fatiguée avant de commencer. J’ai passé un mois en France afin de me ressourcer, d’écouter, de croiser, les gens - les amis – la famille. Alors foutre ma tronche dans la ville éphémère de Black Rock City n’est pas une option souhaitée pleinement. La logique du billet vert me donne le sourire si cette perspective n’était pas envisageable.
Lundi 25 je serais sur le sol blanc du Burning Man. Je reviendrais par deux fois ici-même négativement puis positivement afin de te donner mon impression sur cette manifestation. Je suis heureuse de retrouver les lignes de ce blog. Je galère toujours autant pour trouver les mots et construire une (espèce de début d’idée à la con). Note plus tard : ne pas oublier mes lingettes, mais putain de lingettes, le seul truc indispensable dans le désert en plus des (lunettes-crème solaire-chapeau-lampe de poche-vélo-vêtement de pluie-foulard-masque-de la tune)
Je burn
Tu burn
il/elle burn
Nous burnons
Vous burnez
ils/elles burnent