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Gouverner c’est faire croire

Publié le 22 août 2014 par Libracteurs
A toutes fins utiles et pour faire lien avec nos lecteurs et sympathisants, le dernier billet publié sur LES ECHOS LE CERCLE.
GOUVERNER C’EST FAIRE CROIRE Nous n'aurons pas la cruauté de dire ici, que dés 2012, avec d'autres nous avions annoncé et écrit que les hypothèses économiques et budgétaires du pouvoir en place, relevaient du vœu pieux, ou plus simplement de l'enfumage grossier.
Dés 2012, nous sommes de ceux qui avons regretté que le Président deLa République, ait osé affirmer d'emblée que la politique est un vrai métier trop compliqué pour être confié a des techniciens spécialistes de tel ou tel domaine (cf J GANDOIS). Dont acte, mais l'amateurisme est encore plus regrettable et c'est bien de cela dont il s'agit !
Le temps compte désormais pour revenir aux fondamentaux. Tenant de la démocratie par la citoyenneté active, nous invitons instamment les spécialistes de la politique électoraliste à relire Stuart MILL "Considérations sur le gouvernement représentatif", tout est dit. Un bon gouvernement se mesure à la vertu et à l'intelligence qu'il développe chez ses gouvernés, quand on voit les résistances corporatistes, les postures clientélistes, ou la fâcheuse tendance à nier les réalités en cassant les thermomètres, on peut douter de la qualité du pouvoir en place, qui est à mettre dans le même  tonneau que le précédent.
Pour LIBR'ACTEURS, la démocratie souffre de la perte de vue de son principe fondamental, le pouvoir ultime doit être entre les mains du citoyen. Un citoyen informé, en capacité d'exercer son libre arbitre et de percevoir le sens commun. Il faut donc formuler des propositions qui seront comprises par le plus grand nombre. En effet la valeur d'une réforme ou d'une avancée, n’a de sens que si elle est comprise par le citoyen qui choisira logiquement ce qui lui procurera le plus de bien être.
Qu'est ce que j'obtiens pour ce que je donne? Ratio basique entre le bénéfice consenti et le bénéfice retiré. Convenons que cela prend sens dans le contexte actuel, où l'on ne sait plus à quoi sert l'impôt ! Le politique professionnel, uniquement préoccupé de sa réélection, et de son électorat, a tendance à survaloriser le bénéfice attendu, avec des habillages douteux de son offre, et à minimiser le sacrifice a consentir. Cela doit cesser ! Le temps est venu de regarder les choses en face ! L'Etat providence et notre modèle social, conçu pour l'après guerre, font faillite, mais il est hors de question de donner les " clés du camion" à une économie libérale, cannibalisée par la fraude et le court terme ! Il existe une autre voie, simple et de bons sens, fondés sur d'autres rapports démocratiques, et notamment sur une fiscalité plus lisible et plus juste. Une voie bâtie sur la conscience de la terre, avec le respect des générations futures. Une voie qui privilégie la jeunesse qui n'a connu que la crise, en donnant des signes forts en matière d'éducation, de santé et de prévention. Une voie qui commande une finance patiente et des échanges marchands qui privilégient la proximité et l'économie circulaire, et génèrent des profits et rémunérations acceptables car raisonnables ! C’est à l'aune d'un tel cadre que doivent être diligentées des conventions citoyennes, de nature à remettre le citoyen aux affaires !
Il me souvient que lors des primaires du PS un certain M VALLS disait qu'il convenait de restaurer la crédibilité du politique qui doit dire la vérité, de la parole aux actes ?
Le courage c’est maintenant !
RH/20.08.14

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