Au retour d'une visite en famille, faite ce dimanche chez nos amis Bienaimé, nous voyons, vers 18 h 1/2, le lamentable défilé de pauvres gens de Charleroi et environs ayant dû quitter précipitamment leur pays, au moment où la bataille s'y est livrée. La colonne formée par ces évacués - 5 à 600 personnes, surtout femmes et enfants, pourtant des paquets de linge et de hardes - débouche de la rue Colbert, traverse la place Royale et prend la rue du Cloître pour se rendre au lycée de garçons; elle est guidée par la police. Tous ces malheureux Belges parlent d'atrocités épouvantables commises sur les leurs, par les Allemands. Nous rentrons tristement impressionnés par ce tableau navrant
Source : Paul Hess dans La Vie à Reims pendant la guerre de 1914-1918 - Notes et impressions d'un bombardé
Les déplacements de civils - Sur les chemins de la Grande Guerre
(...) A la gare. Le train des évacués, venant d'Allemagne, doit arriver à 3h30. Un peu de retard. (...) Des jeunes filles, des dames, un brassard de la Croix-Rouge de Genève au bras, attendent ...
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