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Critiques Séries : The Strain. Saison 1. Episode 6. Occultation.

Publié le 23 août 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

The Strain // Saison 1. Episode 6. Occultation.


Dans sa manière de développer petit à petit la pandémie, The Strain est brillante. Tout simplement brillante. C’est rare les séries qui nous racontent comment se propage un virus et en l’occurrence celui du vampire. Mais The Strain le fait et avec beaucoup de finesse et de sagesse. On va donc suivre tout un tas de personnages encore une fois à des endroits très différents ce qui permet de nous offrir un spectacle des plus intéressant. Mais de toute façon, je pense que l’infestation de vampires de The Strain est parfaitement maîtrisée dans cette série, tout simplement car l’on n’a pas eu d’ellipse temporelle, là pour nous dire que l’on a loupé le meilleur et que la suite est à venir. Cet épisode coordonne tout ce que la série peut faire de merveilleux, entre ses personnages, ses créatures mais aussi ses diverses conspirations. Goodweather s’échappait du CDC a l’issue de l’épisode précédent ce qui le transforme maintenant en ennemi numéro un du pays. C’est un peu démesuré mais amusant. En effet, la série cherche à mettre notre héros en danger. Il faut bien lui mettre des bâtons dans les roues après tout sinon c’est beaucoup trop facile. Par ailleurs, les vampires de The Strain se cachent de moins en moins ce qui rend l’épidémie de plus en plus visible et agressive.

Cela va permettre aux personnages d’être aussi beaucoup plus actifs dans cette histoire de guerre qui se prépare entre les humains et les vampires. Si au départ on pouvait dire que la série était lente, plus le temps passe et plus c’est l’inverse. En effet, les choses vont maintenant de plus en plus rapidement pour le meilleur. Il fallait de toute façon un temps d’adaptation afin que l’on comprenne l’univers dans lequel on va voir les personnages évoluer. Goodweather est maintenant un fugitif et il va alors retrouver Abraham et Nora afin de trouver une solution à cette épidémie. Abraham apparaît d’ailleurs comme le grand héros de The Strain, beaucoup plus que Goodweather à mes yeux. Tout simplement car ce qui fait la force de ce personnage c’est finalement le fait qu’il est toujours dans le feu de l’action. Dès que l’on voit Abraham il est toujours là avec une arme afin de décimer des vampires. Pour le coup, la scène dans le sous sol était tendue et je n’aurais pas été étonné si jamais les scénaristes avaient voulu tuer Abraham (bien que ce dernier soit l’un des seuls à pouvoir sauver tout le monde). Jim Kent de son côté continue de faire office de servant pour Eichorst alors que ce dernier dévoile un peu plus son jeu.

Car Eichorst est un brillant personnage mais l’on ne sait pas beaucoup de choses sur lui. La scène dans les tunnels de la ville était assez jouissive en soi. C’est pile poil ce que j’attendais de la part de Eichorst, sans compter qu’il va se nourrir comme il se doit sur une proie qu’il a nourrir comme on pouvait gaver une dinde avant Thanksgiving. C’était tout de même assez drôle dans son ensemble même si l’action est belle et bien présente. Ensuite il y a Fet qui tente de mettre des mots sur le pourquoi les vampires de The Strain sont aussi dangereux. L’épisode précédent avait donné un peu de perspective aux vampires et Fet trouve le moyen d’aller dans la même direction cette semaine sans pour autant utiliser à nouveau le filon des flashbacks. Ce qui me fascine le plus dans The Strain c’est certainement le fait que tout s’imbrique sans que l’on ait l’impression de s’ennuyer. Une fois qu’un épisode est terminé, je me demande toujours si j’ai vraiment terminé l’épisode ou bien s’il y a encore plus à voir. Pourtant, dans chaque nouvel épisode de The Strain il ne se passe pas énormément de choses. On a l’impression que tout se déroule de façon très classique et très douce avec un gros côté gore et horrifique qui donne de la perspective à la série. Mais finalement c’est encore plus que tout ça, c’est une série avec des personnages intelligents et une écriture soignée. Sans compter sur la mise en scène toujours aussi magique.

Note : 9.5/10. En bref, petit à petit The Strain brille.


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