La coqueluche du public de la JSK, Albert Ebossé n’est plus. L’attaquant camerounais est décédé hier à l’issue de la rencontre qui a opposé son équipe à l’USM Alger. Touché par une pierre à la tête au moment ou il rejoignait t les vestiaires le joueur a été transféré à l’hôpital Nedir Mohamed ou il a rendu l’âme quelques minutes après son admission au service des urgences. la tragique nouvelle de la disparition du meilleur buteur du championnat national la saison dernière est tombée tel un couperet. Elle s’est répandue comme une trainée de poudre à travers tout le pays. A Tizi Ouzou, l’hôpital Nedir a été pris d’assaut quelques minutes seulement après l’annonce du décès de l’international Camerounais par des milliers de personnes qui se bousculaient pour voir la dépouille du joueur, en guise d’un dernier hommage au défunt. Les joueurs de la JSK qui se sont précipités à rejoindre l’hôpital étaient tous en larmes. Certains d’entre eux étaient inconsolables et ne croyaient pas a ce qui venaient d’arriver a leur coéquipier. Les joueurs de l’USM Alger ne sont pas empêchés eux aussi d’aller a l’hôpital. Abattus par le décès du camerounais, les camarades de Rabie Meftah ont tenu à rester aux cotés de leur homologues de la JSK, ébranlés par le drame qui venait de se produire l’enceinte du 1er novembre. Dans les cafés, les foyers, c’étaient la consternation. Un climat de deuil s’est installé à travers toute la Kabylie. Nombreux sont ceux qui ont passé la nuit blanche. Ce matin dans tous les cafés, Les arrêts de bus les placette public et dans les lieux de travail, c’est la désolation. Les discussions et les commentaires ne tournaient qu’autour du décès d’Ebossé qui jouit d’une grande estime à travers toute la wilaya. La nouvelle de cette tragédie inattendue a provoqué la colère au sein de la grande famille du club le plus titré du pays qui n’a jamais imaginé vivre un tel cauchemar. Un choc qui ne sera pas prés d’être oublié et qui restera gravé dans les mémoires des Algériens.
La Kabylie pleure sa coqueluche
C’est un véritable climat de deuil qui regagnait ce matin dans la ville des genets. Toute la population est sous le choc par ce qui s’est produit la veille. Un acte odieux que tous condamnaient. La consternation se lisait sur tous les visages des citoyens qui ne cachaient pas leur colère. Nombreux sont ceux qui continuaient a affluer vers l’hôpital Nedir Mohamed dans l’espoir de rendre un dernier hommage a celui qui est devenu en une saison une véritable vedette a travers toute la Kabylie notamment les supporters de la JSK qui vont une estime particulière a l’international Camerounais C’est un véritable deuil qui s’est installé dans la capitale du djurdjura qui se remettra pas de sitôt de ce drame que d’aucuns n’imaginait . Un coup de poignards qui laissera des séquelles au sein de la grande famille de la JSK, touchés de plein fouet par cette disparition tragique due a une bêtise humaine qui a coute la vie a un jouer qui n’a procuré que du bonheur et de la joie au public Kabyle. « Sincèrement nous sommes sous le choc et c’est vraiment difficile de trouver les mots pour exprimer notre colère. C’est un acte criminel et nous espérons que l’auteur de ce crime soit découvert et puni. Ce n’était qu’un match de football sans plus. C’est inimaginable d’arriver a mort d’hommes la sonnette d’alarme est tirée. Il faut vraiment que les pouvoirs public sévissent afin d’éviter que ce genre de crime ne se répète ». nous a déclaré, Mohamed, un fan des Canaris qui était hors de lui
Les declarations
Mohand Cherif Hannachi, Président de la JSK
«Tout le monde l’aimait »
Le président de la JS Kabylie, Mohand Chérif Hannachi, était triste, après cette nouvelle. Il a déclaré à la Radio nationale : «Je suis écœuré, après cette triste nouvelle. Aujourd’hui, la JS Kabylie a perdu un grand joueur et un grand buteur. Tout le monde l’aimait. Dommage pour notre club. Il a fait ses adieux, après avoir marqué un but. Il a reçu une pierre à la tête balancée par des supporters. Je suis très peiné, je ne peux plus parler.»
Ali Rial, Capitaine d’équipe des Canaris
«Il est mort dans mes bras»
«Je suis vraiment abattu, c’est très dur de vivre un tel drame. Sincèrement je suis très touché et ne sais pas si me remettrai. Ebosse est mort dans mes bras. Je n’arrive pas à imaginer qu’on vient de perdre Albert. C’est un grand joueur et un brave homme. Que dieu ait son âme » a déclaré avec une grande tristesse le capitaine , des Canaris qui avait accompagné Ebossé lors de son transfert a l’hôpital Nedir
Mahfoud Kerbadj, président de la ligue de football professionnel
Je suis vraiment choqué, triste et même en colère, après ce qui venait d’arriver. Rien ne présageait pourtant a un tel drame. C’était un match de football entre deux grands clubs. La fête était au stade. J’étais présent au stade du 1er N`novembre de Tizi- Ouzou où nous avions assisté à un match vraiment plaisant. Je n’ai jamais imaginé que cela pouvait se produire. Vraiment, c’est une catastrophe. Tout simplement, il s’agit d’un crime. Ce n’est qu’un match de football et on est à la deuxième journée uniquement. Je ne comprends pas pourquoi les gens agissent de la sorte. Je tiens à présenter mes sincères condoléances a la famille du joueur, au président Hannachi et a toute la famille de la JSK « a déclaré entre autre le Président de la ligue professionnel Mahfoud Kerbadj
Ait Djoudi, entraineur du NAHD et ex coach de la JSK
« C’est dramatique pour notre football »
« C’est vraiment triste après ce qui vient d’arriver. C’est une véritable catastrophe qui vient de secouer notre football. Je suis vraiment choqué d’apprendre cette tragédie qui salit notre football. Albert était quelqu’un exceptionnel. Il ne s’emporte jamais, même dans les moments difficiles. C’est un jouer qui s’est toujours conduit en véritable professionnel. Perdre un être comme ça, c’est rageant. C’est tout le football national qui en prend un coup. Les autorités doivent agir pour mettre un terme à ces agissements. Arrivé à mort d’homme, c’est dramatique pour notre football. Il y a trop de pression et il faudrait vite mettre un terme a ces climat de terreurs qui règne autour des rencontres de football. Les gens doivent accepter la victoire, mais aussi la défaite. Le football est fait ainsi et il faut l’accepter. Dans le cas contraire, je pense qu’il faut arrêter tout simplement le football. » a déclaré , entre autre l’ancien coach d’Albert Ebossé , Azeddine Ait Djoudi