Publié le 28 août 2014 par Dottmungeer
2[GC14] Far Cry 4 : Asie et cacahuètes
S’il y a un jeu qui titillait mon attention parmi tous les blockbusters, c’était bien Far Cry 4. Par chance, à force de torpiller les rations de cacahuètes d’Ubisoft, un employé a finalement convenu de nous laisser poser nos doigts graisseux sur la manette. « Je t’assure, si on les laisse là ils vont tout bouffer ! ».
Ice Mountain Challenge
Accompagné d’un level designer d’Ubi Montréal pour me seconder, je débutais donc cette démo au beau milieu de l’Himalaya avec pour mission d’assassiner un joyeux drille sapé comme tous ses gardes MAIS tatoué au front. Alors que je regardais le développeur avec un air dubitatif, il me fit rapidement remarquer qu’un simple coup de jumelle me permettrait d’identifier le patron de ses ouailles. C’est fou ce qu’on peut faire avec la technologie de nos jours.
Vous le savez sans doute, l’un des éléments de gameplay importants de ce nouvel opus n’est autre que la wingsuit (ou combinaison écureuil), et c’est d’ailleurs par un petit saut ainsi équipé que je commençai mon périple.
Armé de mon arbalète et d’une mitraillette silencieuse, je me débarrassai non sans mal des soldats montagnards. En effet, une fois repéré, car croyez-moi, les petits salauds ont une vue pas dégueulasse, on se retrouve vite sous le feu meurtrier de l’ennemi et il ne faut pas lambiner pour se mettre à couvert et se soigner.Malgré tout, je ne peux que croire l’IA atteinte de presbytie. Non décidément je ne vois que ça. Autant quand je suis perché sur un toit ces abrutis me grillent en un clin d’œil, autant je pourrais organiser un festival d’electro-swing à côté de leur camp, pour peu que je sois caché derrière un pilier, personne ne viendra me déranger. Quand bien même je me montrerais un dixième de seconde, ils se diront simplement qu’ « Après tout, ce n’est peut-être qu’un chat ».
Je rigole et me moque un peu, mais force est de constater que le jeu est pétri de qualités ; outre sa maniabilité au poil, les effets météorologiques sont tout à fait convaincants au même titre que les textures ma foi fort travaillées. Pour un peu, on se croirait en vacances sur l’Everest… mais des vacances où on se fait botter le cul par toute une brigade de militaires. C’est un autre trip quoi.
Du coq à l’âne
Parce que chez Ubisoft on veut faire voyager le joueur, la seconde partie de mes pérégrinations se dérouleraient sur le sommet imaginaire Shangri-La. En deux temps trois mouvements, c’est une véritable baffe visuelle
que Far Cry me claquait en plein visage. Cette fois, c’est une esthétiquement très réussie et originale qui m’assiège. Des rivières d’un liquide rougeâtre, une lumière proche du coucher de soleil, des temples genre civilisation Inca (ceux qui s’étaient exportés en Asie là. Si si, je vous jure) et une toute autre ambiance, plus calme.Les négociations musclées avec les squelettes peuplant le domaine se dérouleront à l’arc, car sur Shangri-La, aucune arme à feu ne passe la frontière. Ainsi, c’est en la compagnie d’un tigre corvéable à l’envi que l’on abattra certains adversaires trop coriaces ou dont il est dangereux de s’approcher.
Malgré le fait que le scénario n’ait pas été au cœur de la présentation, prolongeant la brume qui y demeure, il a tout de même été dit que le personnage principal serait considéré comme un légendaire héros de la culture locale par les autochtones. Ce qui est sûr, c’est que cette entrevue m’aura transportée dans de superbes décors où le challenge est présent, et c’est de pied ferme que j’attends ce nouvel opus ! 010