Tout avait pourtant commencé normalement et logiquement à son accueil sur le quai de la gare de La Rochelle :
Puis lorsqu’il est intervenu après un pontifiant Cambadélis dont on avait pour beaucoup l’impression qu’il était là pour endormir les rebelles et autres prétendus frondeurs par ses banalités, Iznogoud a créé la surprise en portant un discours tellement de gauche que je me suis demandé un instant si je ne m’étais pas fourvoyé pendant toutes ses années… comme si j’étais le seul à n’avoir pas remarqué que j’étais bien plus à droite que lui. Vous auriez pu m’avertir ! Car enfin, j’ai entendu à l’instant tant d’appels au cœur de la gauche, tant de références à ses valeurs, tant de cautions morales à son anti-racisme, comme si Mr Valls était "tout blanc" (sic) en la matière et n’avait pas de passé (il suffit pourtant de taper ce tag dans un moteur de recherche pour être confronté à sa réalité) comme s’il était lui-même un humaniste flamboyant, j’ai entendu tellement de gages de ce premier ministre là envers la liberté de religion et de croyance dans notre pays malgré ses déclarations ouvertement racistes et ses entorses si choquantes à la laïcité, j’ai entendu tant d’appels vibrants de réalisme et de sincérité à la solidarité dûe par tout homme et femme de gauche à la lutte contre la pauvreté et pour l’égalité, que j’en arrive à me demander si je n’ai pas la berlue. Me serais-je tant avec d’autres trompé ? Valls serait-il d’extrême-gauche ? Soudain, l’inquiétude me guette : voudrait-il prendre ma place ? Va-t-il bientôt gérer mon blog ?