Des chercheurs d’Amnesty International ont recueilli des témoignages auprès des habitants d’Akouédo, où une partie des déchets ont été déchargés illégalement dans la nuit du 19 au 20 août 2006. Ce déversement a provoqué une catastrophe humaine et environnementale. Plus de 100.000 personnes ont eu besoin d’une assistance médicale et une décontamination considérable a été nécessaire.
"Nous avons rencontré des gens qui nous ont livré des témoignages déchirants à propos des pertes qu’ils ont subies à cause du déversement de déchets. Les habitants sont maintenant particulièrement inquiets pour leurs enfants, qui continuent de souffrir en permanence de problèmes de santé. Huit ans après, ces personnes ne savent toujours pas à quel point leur environnement est contaminé et à quel point il est dangereux de vivre là", a déclaré Seema Joshi, qui se trouve à la tête de l’équipe d’Amnesty International travaillant sur la responsabilité des entreprises en matière de droits humains.