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Critiques Séries : Crossing Lines. Saison 2. Episodes 5 et 6.

Publié le 08 septembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Crossing Lines // Saison 2. Episodes 5 et 6. Home is Where the Heart Is / Freedom.


Encore une fois, Crossing Lines tente plus ou moins de développer sa petite mythologie. En faisant revenir un personnage comme Genovese, forcément il y a de quoi faire mais je me demande presque si c’est une bonne idée de faire revenir un personnage du passé. Il avait beau être intéressant dans la première saison, je trouve que son histoire de retour est un peu simpliste. Mais pourquoi pas, Kim Coates à l’air de s’amuser à l’incarner donc on ne va pas faire la fine bouche. Et justement, ces deux épisodes sont donc très différents. Avant de parler de Genovese et de son retour, penchons nous sur « Home is Where the Heart Is » où l’histoire de plusieurs « home invasion » en Belgique et en Allemagne deviennent particulièrement violentes et semblent avoir des liens étroits. En effet, en Belgique une famille entière a été brutalement assassinée (on pourrait faire le lien avec la saison 4 de The Kllling (US). Mais peu importe, cet épisode n’est pas ce qu’il y a de plus original mais il reste pratique dans une série comme celle-ci. Cela permet de faire passer le temps sans trop se heurter à des soucis d’intrigues classiques qui ne cherchent pas à se renouveler. Ce n’est pas un genre que l’on avait déjà vu dans la première saison ou bien même dans les premiers épisodes de la saison 2.

Pourquoi pas. Pour autant, cela ne veut pas dire que j’ai trouvé l’épisode exceptionnel. Disons que même si l’équipe a gagné en cohésion au fil des épisodes (et surtout dans cette seconde saison), j’ai trouvé cet épisode un peu faible par rapport à ce que la série nous avait offert précédemment. On ne sait donc pas trop où est-ce que celle-ci veut et peut nous emmener. Pourquoi pas mais j’ai besoin de peut-être un peu plus de cohésion entre les intrigues et l’équipe. Le côté gang de biker a été emprunté à Sons of Anarchy je suppose et Sebastian va devoir joindre le gang, tout simplement car c’est apparemment le seul de l’équipe qui est capable de joindre un tel club. C’est la première nouvelle de l’année en somme. Mais Sebastian reste tout de même un personnage important, que cela soit par rapport aux problèmes qu’il a rencontré dans les deux épisodes précédents ou encore dans cet épisode. Preuve que Crossing Lines ne peut tout simplement pas se passer de lui. Puis vient « Freedom », le fameux épisode du grand retour de Genovese. Toujours incarné par Kim Coates (Sons of Anarchy). Ce dernier veut passer un marché. En échange d’informations sur un trafic d’êtres humains qui a lieu en Europe, il a envie que ses conditions soient forcément réduites.

Le pauvre va donner une bonne information mais ils ne vont pas avoir besoin de plus de lui et vont donc le laisser croupir dans sa prison du fin fond de l’Europe. C’est une bonne chose que de mettre Genovese encore un peu plus en rogne car je suppose qu’il sera rapidement amené à venir dans Crossing Lines. La série ne peut pas se passer d’un tel personnage et surtout d’une potentielle évasion en guise de gros cliffangher à un moment donné (je me demande si en saison 3 - si jamais TF1 et cie décident d’en commander une - ils ne pourraient pas faire un double épisode de ce genre là). En tout cas tout le monde se retrouve sur le devant de la scène. En prime nous avons même droit au grand retour d’Amanda Andrews (vous savez, cette femme ayant eu une relation avec Carl Hickman et qui est incarnée par Carrie-Anne Moss). J’aime bien la relation entre Amanda et Hickman. Ce n’est pas parfaitement exploité dans cet épisode mais cela reste assez correct malgré tout. Disons que l’on ne pouvait pas attendre non plus énormément de choses de la part de cette série et qu’elle nous offre de belles choses malgré tout. On ne pouvait pas en demander plus de la part de la série et c’est tout ce que j’ai envie de retenir.

Car l’épisode est assez rythmé avec toute cette histoire d’infiltration, d’approche de la famille (et plus particulièrement du fils du trafiquant d’êtres humains), etc. afin de percer au grand jour ce grand réseau qui semble être bien plus important que Crossing Lines ne veut bien nous le dire au départ. Finalement, on a donc ici tous les ingrédients qui peuvent faire le succès de cette série policière d’un genre un peu moins classique que ce que l’on a l’habitude de voir. Il faut bien avouer que l’Europe dans sa globalité est un terrain de jeu plutôt intéressant. On peut donc naviguer entre les pays et tourner des épisodes très différents dans des décors très différents.

Note : 4.5/10 et 6/10. En bref, assez classique par moment dans sa façon de faire, Crossing Lines reste malgré tout divertissante.


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