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Critiques Séries : The Killing (US). Saison 4. Episode 5. Truth Asunder.

Publié le 08 septembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

The Killing (US) // Saison 4. Episode 5. Truth Asunder.


Les scénaristes de The Killing savent nous tenir en haleine et savent surtout très bien exploiter le moindre des détails que l’on peut voir dans un épisode. « Truth Asunder » est donc là pour nous révéler tout ce qui s’est réellement passé avec la famille de Kyle et l’implication de certains membres de l’école (Rayne inclue). Dans ma théorie que j’avais effilée dans ma tête c’était A.J. le responsable qui s’était très rapidement rapproché de Kyle comme s’il était là pour nous dire qu’il est un suspect intéressant. Sauf que voilà, la question était aussi de savoir pourquoi. Pourquoi avoir massacré la famille de Kyle ? Tout cela, on va l’apprendre au milieu de l’épisode : Philip Stansbury, le père de Kyle, et Rayne avaient une relation extra conjugale. Forcément, cela me rappelle énormément Calculs Meurtriers toute cette affaire alors que des alibis sont créés et que Rayne, bien que tout semble l’accusée, est quelqu’un de perspicace qui sait très bien comment s’y prendre pour nous surprendre. Joan Allen est vraiment brillante dans le rôle et je suppose qu’elle ne volerait donc pas une nomination dans la catégorie des meilleures guests pour les futurs Emmys. Plus le temps passe et plus j’ai l’impression que The Killing a encore énormément de choses à nous raconter. Elle se concentre donc en grande partie sur l’enquête de la mort de la famille Stansbury mais aussi sur d’autres éléments importants de la saison.

Je pense par exemple à Reddick qui s’approche de plus en plus de la vérité. Il tente de faire craquer Holder en lui disant qu’au fond il sait déjà tout. Sauf qu’il ne sait pas grand chose si ce n’est qu’il a une théorie qu’il ne peut pas encore prouver. Holder est de toute façon la corde sensible, celui qui a un enfant, une famille, et Linden n’a pas envie de voir Holder se retrouver en prison pour un crime qu’elle a commis. Mais d’un autre côté, Holder ne peut pas se permettre de tout révéler puisque c’est un complice et que de toute façon, il ne pourra pas vraiment s’en sortir sain et sauf de cette affaire. Je me demande comment le tout va évoluer mais l’aspect plus personnel de Holder alors que l’on voit le personnage avec sa petite famille c’est touchant. On a envie d’en voir un peu plus. Le face à face entre Holder et Reddick était à côté merveilleux. C’était un vrai face à face entre un Joel Kinnaman qui est en train de perdre petit à petit les pédales mais un Gregg Henry effroyablement bon qui ne parvient pas à baisser sa garde et qui fait tout, mais alors vraiment tout, pour faire au moins douter Holder au sujet des révélations qu’il devrait faire dans le but unique de protéger sa famille. De son côté, Linden tente de rester forte et ce n’est pas facile. Nous avons donc Jack qui est revenu il y a deux épisodes de ça.

Son retour était pavé de bonnes intentions comme on peut le découvrir dans cet épisode. En effet, il n’a pas été renié par sa belle mère ou par son père mais il a simplement envie que sa mère ne se retrouve pas seule car au fond elle n’a plus que lui et elle a vraiment besoin de soutien. Encore plus depuis la fin de la saison 3. Linden est merveilleuse, touchante et m’a fait verser une petite larme lorsqu’elle dit au revoir à son fils. On a l’impression que ce n’est pas un au revoir qui pourrait mener à des retrouvailles futur. On sent qu’il y a comme une note d’adieu là derrière et du coup j’ai ma petite idée sur le dénouement final de la saison (et donc de la série). De toute façon je vois mal The Killing s’achevée dans un peu de brutalité. Ce serait bête de ne pas en profiter. Par ailleurs, toutes les révélations de Gena permettent aussi de conclure une partie de la saison et de la série sur la personnalité de Linden, qui elle est et comment elle est devenue celle qu’elle est. C’est merveilleux car au fond on sent qu’au delà de tout ce que peut faire The Killing, la série parvient à conclure l’histoire personnelle de chacun sans que l’on nous donne l’impression d’aller ou trop vite ou trop lentement. Le rythme est tellement bon que du coup, on n’a pas envie que la saison s’arrête avec le prochain épisode. J’ai peur de voir la fin de la série, de ce que je pourrais y trouver.

Note : 10/10. En bref, merveilleux.


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