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Le taboo du racisme dans le baseball majeur et le ridicule des "nouvelles"

Publié le 22 mai 2008 par Sportif
À New York, dans la grosse pomme, les équipes de baseball en arrache. En fait, elles ne performent pas assez considérant qu'elles sont les deux équipes les plus généreuses point de vue salaires distribués. Rien de moins qu'une place ne série et même en série mondiale ne sera acceptable pour les Mets et les Yankees. Dans ce temps-là, la pression est forte sur tout le monde, surtout les entraîneur qui sont normalement les premiers à se faire botter les fesses dans la sélection des boucs émissaires. Dans ce temps-là, les histoires de toutes les couleurs sortent dans les médias...
Oups! Est-ce que j'ai écrit "toutes les couleurs"? Désolé, je ne voulais faire référence à aucune notion discriminante concernant les origine ethnique de qui que ce soit...
Bon, je déconne. C'est que, voyez-vous, la récente (non)-histoire de Willie Randolph mérite qu'onla ridiculise car la tournure qu'elle prend illustre à elle-seule ce qui se produit quand les médias sont trop présents dans le sport et ne nous parle pas de statistiques, de stratégies, de blessures, d'équipements, de salaires, bref des faits. Je croyais que le journalisme devait justement partir des faits. Maintenant, pour les entraîneurs, il faut être expert en relations de presse.
Voici les faits:
  • Les Mets ont eu une très mauvaise fin de saison l'an dernier;
  • Ils n'ont pas le début de saison espéré en 2008;
  • L'équipe joue mal, les joueurs sont frustrés, le coach aussi, la tension monte;
  • La machine à rumeurs part et on commence déjà à spéculer sur le successeur de Randolph;
  • Ce dernier se tanne et questionne le traitement médiatique de sa situation et prononce le gros mot "racial" pour évoquer qu'il serait possible que sa couleur soit une des causes de la couverture médiatique négative à son égard;
  • Sans même que ses dirigeants le lui demandent, Randolph fait son mea culpa à toute la planète.
Dans le monde journalistique tel que je l'espererais, on traiterait en ce moment de la question sociologique du racisme dans le baseball et pas nécessairement dans les panels qui abordent 12 sujets en 30 secondes. Et Randolph n'aurait pas eu à gérer une crise qui n'en est même pas une. Sa réaction aurait dû être : "Oui, j'ai dit ce que j'ai dit. Je le pensais quand je l'ai dit et comme je ne suis pas le dernier des cons, je n'ai pas changé d'idées en 24 heures. Maintenant, on aprle baseball. Avez-vous des questions?" Au lieu de ça, on s'attarde à la gestion de la crise et on ne parle pas du taboo du racisme dans le baseball. Felipé Alou nous le disait quand il était à Montréal et d'autres l'ont dit également : un noir doit en faire plus pour arriver au niveau d'entraîneur. C'est clair, c'est simple. Il ne faut pas le cacher.

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