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[Test] The Last Of Us Remastered

Par Rhumyxcube @PressselectFR

Pour une fois, je voulais commencer mon article par un petit édito. Avant de lire les lignes qui vont suivre, je voulais une fois de plus être totalement honnête avec vous, les lecteurs, et sans aucune démagogie. J’en parlais en ce début d’année avec notre administrateur @Rhumyxcube, j’exècre tout particulièrement cette vague de jeux H.D qui polluent la nouvelle génération de machines. Du tomb rider, au futur GTA V, je ne trouve aucun intérêt à ces jeux dont le but premier est d’engendrer des bénéfices tout en ayant le moins d’efforts à produire, prenant le joueur pour une vache à lait sans cervelle. Cependant, et avant de couvrir de superlatifs ce last of us, je dois reconnaître que, n’ayant pas eu de PS3, ce jeu tombe à point nommé, me permettant de vivre cette expérience qui a fait vibrer tant d’entres vous l’année dernière.

[Test] The Last Of Us Remastered

Welcome to the new age

Le jeu commence par la chute de notre civilisation. La contamination commence… Violence, saccages, meurtres, la peur réveille chez l’Homme ses instincts les plus primaires et les plus cruels. Et l’introduction du jeu se conclue par un dénouement qui vous arrachera sûrement quelques larmes.

Mais ceci n’est que l’introduction, l’histoire se déroule vingt ans plus tard. Le monde, ou du moins ce qu’il en reste n’as plus rien à voir avec celui que nous connaissons. Les infectés ou zombies si vous préférez pullulent à l’extérieur. Les survivants, car nous avons bien là le maître mot du jeu, survivent, sont retranchés dans des zones de quarantaine, dirigés par une armée, appliquant de plein droit la loi martial. En dehors de ces zones ne règne que la loi du plus fort. Les villes extérieures quant à elles, sont sous le joug de milices sanguinaires que rien n’arrête, et prêtent à tout pour une paire de chaussures ou une ration.

La nature quant à elle a repris ses droits, dans ces villes post apocalyptiques. Et Naughty dog, nous montre un univers où l’urbanisme a stoppé sa course folle, les routes se fendent pour, de nouveau, laisser la place à l’herbe. Dans les bâtiments, le tic tac des horloges a laissé place aux chants des oiseaux, et je m’y suis même surpris à être contemplatif du travail accompli.

[Test] The Last Of Us Remastered

Tout au long de votre aventure, vous serez amenés à traverser différents styles de bâtiments : pavillons résidentiels, écoles, hôtels, magasins, bistro, bureaux… Tous ont pour point commun, la vie qui s’est arrêtée brutalement… La tasse de café encore sur le bureau, la valise sur le lit en train d’être remplie, le paperboard de la salle de réunion à moitié noté. Tous ces éléments qui insufflent une âme à the last of us.

La richesse du background

Voilà la qualité première du jeu, vous incarnerez Joël, un homme brisé par la vie, il était là lors des débuts de la contamination. Il a vu le monde et les hommes se dégrader jours après jours depuis les premiers cas de l’épidémie. Et vous serez accompagné par Ellie, jeune adolescente de 14 ans, elle, ne connait que le monde d’après la contamination. De prime à bord, tout oppose nos deux protagonistes, mais ce sont leurs différences qui au fur et à mesure du jeu vont les rapprocher.

Nous avons donc Joël, jeune cinquantenaire, la vie ne lui a rien épargné, meurtri, il ne reste pour lui que la survie. A n’importe quel prix. Très discret sur sa vie d’avant la contamination, aujourd’hui il ne vit que de petits boulots pas toujours très clean. C’est d’ailleurs par le biais d’un de ces travail qu’il va faire la rencontre d’Ellie. La jeune fille contraste littéralement avec son aîné, orpheline, elle est à la recherche d’une image paternelle à laquelle se raccrocher. Enfermée dans la zone de quarantaine depuis son enfance, elle ne connait que le monde d’aujourd’hui, et s’émerveille devant une nuée de lucioles, où à l’inverse, interroge Joël sur les restes d’un monde qu’elle n’a pas connu.

[Test] The Last Of Us Remastered

Ce duo bien que très contradictoire marche du tonnerre. Et les deux personnages se complètent parfaitement. Leurs conversations tout au long de l’aventure dévoile qu’au final, notre héros sans peurs est finalement une âme torturée dont les cicatrices ne se sont jamais refermées, et Ellie, une ado de prime abord fragile, mais bien plus forte et mature qu’elle ne veut laisser y paraître. Le tout est sublimé par une V.F extraordinaire, et une motion capture des visages bluffantes. Les émotions sont visibles et se communiquent facilement, un travail aux petits oignons de la part de Naughty Dog.

L’enfer c’est les autres…

Votre aventure sera parsemée d’obstacles, d’infectés en tous genres, et bien évidement de survivants, comme vous. Et le danger premier est bien là. Vos rencontres avec les zombies vous marquerons sans aucuns doutes, mais les affrontements avec les autres survivants vont laisser des traces bien plus fortes. Pillages, tortures, meurtres, cannibalisme. Rien ne vous sera épargné. Toujours en infériorité numérique, la discrétion sera à chaque rencontres votre arme première. A partir de là, libre à vous d’appréhender les zones à votre guise, soit en privilégiant l’infiltration et la fuite, les éliminations furtives, où encore affrontement direct. A chacun son style.

[Test] The Last Of Us Remastered

Concernant les combats, l’une de vos armes première sera votre sens de l’observation et de l’écoute. Vous pouvez en effet, vous concentrer sur votre ouïe, le jeu passe alors en noir et blanc, et les sources de bruits se retrouvent alors en surbrillance, vous permettant ainsi de voir aux travers des murs et de mieux anticiper vos schémas d’attaque. Pour vos armes, il vous faudra gérer l’économie, chaque balle est précieuse. De même, à chaque moment de répits, profitez de ce calme pour fouiller chaque maisons, chaque meubles, chaque tiroirs, afin de récupérer les précieuses ressources vous permettant de créer des surins, cocktails Molotov, où trousses de soin. La survie jusqu’au bout !!!

Conclusion

Inutile de vous dire que nous avons affaire à un chef d’oeuvre, background travaillés, personnages charismatiques, rencontres avec des personnages secondaires mémorables, aventures épiques, histoire prenante et sans répits mêlant stress et émotions, certains y reproche un gameplay faible, mais je ne partage pas ce point de vue. L’expérience de jeu est là !!! Car peu importe le chemin, seul compte l’aventure.

[Test] The Last Of Us Remastered

Naughty dog nous livre ici, une oeuvre qui prend le meilleur de ce qui se fait en la matière, les inspirations sont flagrantes, Walking dead, où encore la route, je ne peut que vous encourager à vivre où à revivre l’expérience, et de la prolonger avec le DLC Left Behind. Car en effet, ce dernier qui nous retrace des éventements antérieurs à l’histoire principale est inclus sur le blu ray. C’est tout de même une économie de 14.99€, et ça MERCI !!!!! Car à lui seul, il est un condensé d’émotions et d’effrois.

On ne ressort pas indemne de l’expérience The Last Of Us, et ce n’est pas par hasard que le cinéma s’intéresse à cette licence. Les dernières indiscrétions parlent de Sam Raimi pour la réalisation. Rendez-vous en 2016, en espérant d’ici là que naughty dog nous annonce une suite

;)


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