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Critiques Séries : Jennifer Falls. Saison 1. BILAN.

Publié le 10 septembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Jennifer Falls // Saison 1. Episode 1. Pilot.


Jennifer Falls est une comédie qui avait une vraie ambition, celle de se partager entre la nostalgie et le présent. Sauf que le tout ne fonctionne peut-être pas aussi bien que l’on aurait pu le souhaiter. Surtout dans la première partie de la saison où la série ne cesse de chercher son propre ton sans parvenir à réellement le trouver. Pourtant, il y avait largement de quoi faire mais apparemment les scénaristes n’ont pas voulu transformer cette comédie en quelque chose de beaucoup plus fun. Matthew Carlson (Malcolm, Sons of Tucson) tente de jouer la carte de la comédie single-cam qui raconte des histoires de famille de façon légèrement plus originale que ce que l’on a l’habitude de voir. Enfin, en apparence puisque dans le fond, tout se ressemble. Mais ce que j’avais surtout envie de voir c’est Jaime Pressly et Ethan Suplee, les deux anciennes gloires de My Name is Earl, qui se sont retrouvés ici dans des rôles complètement différents. Le personnage de Jennifer est un personnage attachant mais elle ne nous propose pas grand chose de nouveau malheureusement et c’est ce qui rend Jennifer Falls bien trop fade à mon goût. Ce n’est pas mauvais mais cela manque de passion et le téléspectateur se retrouve donc face à quelque chose qu’il a l’impression d’avoir vu des dizaines de voir ailleurs et en mieux.

Durant toute la saison, on va donc suivre les tribulations de Jennifer. A la fois avec sa meilleure amie, Dina. D’ailleurs, cette relation m’a fait extrêmement rire à certains moments, surtout dans la seconde partie de la saison. La première partie de la saison se cherche constamment et du coup la comédie ne sait pas dans quelle direction aller. La seconde partie est un peu mieux calibrée, notamment avec l’arrivée d’Adam incarné par Chris d’Elia (Undateable, Whitney) qui a beau incarner ses rôles de la même façon, mais qui est tellement cool que l’on ne peut pas s’empêcher de l’apprécier. Cette relation est l’un des meilleurs aspects de Jennifer Falls et c’est presque pour quelque chose de ce genre là que je pourrais revenir afin de regarder une toute nouvelle saison de la série. Mais je ne pense pas forcément qu’il est nécessaire d’y revenir non plus (en tout cas, pour le moment). Wayne de son côté ne sert pas à grand chose. Il apparaît plus comme un casse tête pour les scénaristes qu’autre chose. Il faut dire que sa relation avec Stephanie fonctionne toujours dans le même sens et pour le téléspectateur c’est terriblement lassant. Surtout quand on attendait quelque chose d’un peu plus fun de la part de Jennifer Falls.

Car oui, j’attendais vraiment une comédie qui ne se prend pas la tête avec les relations de ses personnages et qui envoie tout valser. J’avais envie de voir une Jennifer tomber, être complètement folle et si elle est un peu fo-folle c’est loin d’être ce que j’attendais de la part de cette comédie. Mais Jennifer Falls reste aussi coincée dans cet esprit de nostalgie de la bonne vieille sitcom. Je n’ai vraiment rien contre les bonnes vieilles sitcoms (certaines des plus classiques me plaisent énormément comme Happily Divorced pour prendre un exemple sur la même chaîne) mais encore une fois ce n’était pas suffisant. En entrant dans le terrain de la single-cam, TV Land pourrait se refaire une beauté mais ce n’est pas avec Jennifer Falls que cela va être le cas. Cette comédie ne fait pas non plus oublier My Name is Earl et les personnages emblématiques de Jaime Pressly et Ethan Suplee. Je n’ai donc pu m’empêcher de revoir ces deux personnages. Et puis l’on a aussi Jessica Walter (Arrested Development, Retired at 35) qui s’en sort à merveille et qui parvient à nous faire passer un agréable moment quand elle est au mieux de sa forme et uniquement quand elle est au mieux de sa forme.

Le contraire aurait clairement été décevant. Par ailleurs, je salue tout de même l’effort de TV Land de proposer quelque chose d’aussi éloigné de leur ligne directrice. C’est bien loin de la mécanique superficielle qu’ils ont pu mettre en place pour la plupart de leurs comédies (Hot in Cleveland étant apparemment une sorte de moule qui a donné The Soul Man notamment). Une seconde saison n’est pas forcément nécessaire pour Jennifer Falls. Cette comédie a beau être agréable au premier abord, elle n’en reste pas moins décevante quand on creuse un peu plus.

Note : 4.5/10. En bref, légère déception pour une comédie qui avait bien plus de potentiel que ça.


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