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Ainsi résonne l’écho infini des montagnes de Khaled Hesseini

Par Evenusia @Evenusia

ainsi resonne lecho des montagnes

Résumé de l'éditeur : chez Belfond

Khaled Hosseini est né à Kaboul, en Afghanistan, en 1965. Fils de diplomate, il a obtenu avec sa famille le droit d’asile aux États-Unis en 1980. Son premier roman, Les Cerfs-volants de Kaboul (Belfond, 2005 ; 10/18, 2006), a connu un succès phénoménal dans le monde entier et devenu un livre-culte. Deux ans plus tard, Hosseini transformait l’essai avec Mille soleils splendides (Belfond, 2007 ; 10/118, 2008), roman déchirant qui l’installait définitivement au sommet de la littérature internationale. Après une attente fébrile de sept ans, la parution de son troisième roman, Ainsi résonne l’écho infini des montagnes, a été saluée dans de nombreux pays comme un des plus grands événements éditoriaux récents.

L'avis de Linagalatée : 

Le div vient de temps en temps chercher un enfant dans un village pour le manger dans son fort au sommet d’une montagne escarpée. Le plus misérable de tous, Maïden Sabz, avait jusqu’alors été épargné. Mais la chance a tourné et le div a choisi la maison de Baba Ayub. Il doit désigner l’un de ses cinq enfants pour le donner en offrande afin d’épargner les autres. Ne pouvant se résoudre à ce choix inhumain, il s’en remet au sort, qui désigne Qais, le petit dernier, son préféré. Telle est la légende que raconte Saboor à ses enfans Abdullah et Pari avant le prendre la route le lendemain pour Kaboul.

Cette histoire est un peu celle de la vie de Pari, si elle va avec son père à Kaboul, c’est parce qu’il l’a vendue à une riche famille qui ne peut avoir d’enfants et pour laquelle travaille son oncle Nabi. Bien sûr, les enfants n’en savent rien, mais Saboor a besoin d’argent  La mère d’Abdullah et Pari étant morte en couches, c’est Abdullah qui a élevé sa petite soeur, l’a changée, l’a bercée, lui a donné à manger, lui a chanté des comptines. Saboor a refait sa vie et sa nouvelle femme Parwana n’accorde que peu d’intérêts aux enfants de Saboor, elle n’a d’yeux et d’amour que pour son fils Iqbal, et les autres à venir.

Nila et Suleiman Whadati sont les employeurs d’oncle Nabi. Elle est une poétesse déjà reconnue et Suleiman peint pour son plaisir. Ils vont recueillir Pari et l’aimer comme leur propre enfant. La vie va conduire Nila et Pari en France où Nila connaît un succès grandissant et où Pari va grandir en oubliant Abdullah et Kaboul, mais en ayant toujours en elle comme un grand vide qu’elle ne peut expliquer.

Cette histoire magnifique est celle d’une famille éclatée dont on va suivre l’évolution des membres au fil du temps et des continents. Chacun va faire sa vie, se marier, travailler et avoir des enfants. Certains des protagonistes verront leur vie recroiser les pas de leurs aïeuls, parfois sans le savoir, tout les ramène à l’Afghanistan.

Encore un merveilleux roman de Khaled Hosseini, tout en pudeur, en délicatesse, en poésie, en amour des êtres. Jamais il ne juge, jamais il ne se fâche contre l’injustice de la vie, il trouve toujours des excuses pour comprendre les agissements de chacun. Une leçon de vie toute en humilité et en empathie. Son troisième roman après « Les cerfs-volants de Kaboul  » et « Mille soleils splendides » est à lire comme un grand poème, tout en finesse et en subtilité. Une histoire de famille très touchante, émouvante mais sans jamais tomber dans le pathétique.


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