Sarkozy, Devedjian, Balkany, Delanoë, Chevènement,
Mitterand, Strauss-Kahn, et les autres...
Bonjour mes amis,
Figurez-vous que, sachant que P. Devedjian avait un blog, j'ai eu la curiosité de voir ce qu'il écrivait au sujet des 35 heures, (sa déclaration ayant provoqué une levée de boucliers), et très envie, aussi, de découvrir les réactions de ses lecteurs, et donc, finalement, celle des Français. Et là, je vous renvoie au blog de Devedjian, http://www.blogdevedjian.com/ , car je n'ai cité que quelques extraits. Les réactions, multiples, sont révélatrices.
Et comme je sais que vous m'aimez bien, ou que vous me détestez (les néo-cons, par exemple, férus de Bush, du Grand Israël, de guerres joliement dites de "civilisation" - de barbarie haineuse, en fait -), je vous ai joint mon appréciation à moi sur ce thème très tendance.
Au fait, je vous annonce que les néo-cons, ces merveilles de la création sorties tout droit des antres de l'enfer bushien ou cheneyien, comme vous préférez, m'ont traitée dans leur blog "drzz" de "négationniste, d'antisémite" . C'est très grave ! La loi punit ce genre d'attaques infondées. Je pourrais, si j'étais procédurière, leur demander réparation. Car régulièrement je déplore la Shoah des Juifs, mais sans doute pas au gré de ces fanatiques bushistes : En effet, je demande que TOUS les génocides soient évoqués équitablement, et pas un seul au détriment de tous les autres, ce qui est parfaitement injuste, et j'ai horreur de l'injustice. A moins que ce ne soit parce que je réclame qu'on cesse de nous ressasser les mêmes choses, alors même qu'une "shoah" planétaire se prépare à l'égard de nous tous, trop vieux, trop pauvres, trop handicapés, trop critiques, trop arabes, trop africains, trop chinois, trop russes, et j'en passe.... "L'élite" (auto-proclamée telle), cela a encore été dit à mots couverts hier sur Arte à propos des aléas du climat et de la surpopulation, ne rêve que d'une chose : Voir notre nombre décroître vertigineusement. Et elle fera tout pour cela.
Alors, comme je sais que Patrick Devedjian va faire un tour par ici, ne serait-ce que pour voir sa tronche épinglée par Eva (il sait que je m'occupe de lui dans ce post), je lui dis : "Attends, mon vieux, glupp ! (On a le même âge, fort joliement conservé), je sais que tu fréquentes le groupe de Bilderberg, ce ramassis d'ultra-riches comme dit Bush, ultra-riches qui se foutent de nous tous et ne pensent qu'à s'engraisser sur notre dos, via des heures supplémentaires, ou au plus bas coût possible, ou en tant que chair à canon ! Tu pourras leur faire comprendre de ma part qu'on ne se laissera pas plumer comme ça, qu'on a le nombre pour nous, et qu'on va leur balancer une belle nuit du 4 août, avec toi le partisan de l'asservissement des travailleurs, au beau milieu".
Fichtre ! Regardez-moi cette morgue ! Il en rajoute ! Pas assez dévoué au Medef, Sarkozy, peut-être ? Tu vas voir, mon gaillard, ce qu'on va faire de ton Sarkozy, de ta pomme et de tous les autres bandits qui vampirisent nos vies. On leur prépare un bel été ! Fais des provisions ! Mets du maïs dans ton moteur si tu veux, et surtout des OGM pour lequels tu as voté et que tu as interdits dans les cantines de ton département, en tous cas, le pétrole que toi et tes néo-cons vous volez aux Arabes sous toutes sortes de prétextes fallacieux, on n'en veut plus ! On veut une politique saine, qui tienne compte des aspirations du peuple, et pas des caprices cupides de ton clan. Tu entends ? Le peuple gronde, le peuple a faim, le peuple en a marre d'être floué, le peuple va s'enhardir, le peuple va partir en guerre contre les maîtres du monde, ces cent quarante ou cent quatre-vingt familles accrocs à Bilderberg, entre autres, psychopathes et autres illuminés plus ou moins millénaristes, qui gangrènent nos vies !
Les trente-cinq heures ne te plaisent pas ? Balkany a dit que tu allais être bientôt au chômage. Ca ne nous dérange pas. D'ailleurs, Balkany est mal placé pour parler, avec toutes les casseroles qu'il traîne. Ah, le beau monde que voilà ! Fichtre !
Et Delanoë ? Celui-là, je ne le raterai pas non plus. Il a tout pour me déplaire. Bobo, citadinissimo, communautariste, sioniste invétéré, et pour finir, et c'est l'apothéose qu'il chante sur tous les tons actuellement, libéral. Libéral ? Socialiste, et libéral ? Cherchez l'erreur ! Celle-là m'étouffe. Auto-proclamé libéral ! Et sans complexe. Tu vas voir si le petit peuple de gauche va voter pour toi, tiens donc ! Pour Paris-plage ? Parce que tu veux être le premier Président homosexuel ? Parce que tu as l'audace, le culot, de te proclamer socialiste et libéral ? Mais dis-moi, mon gaillard, tu ne sais pas que c'est incompatible ? Alors moi, je vais te dire : Si c'est pour que la gauche fasse comme la droite, on préfèrera l'original à la copie ! Ah, tu veux des plages dans chaque ville, peut-être, à Grenoble comme à Marseille, à Lille comme à Strasbourg ? Ou alors, donner des miettes aux pauvres ? Qu'est-ce que tu attends ? Que les couches populaires soient séduites par ton programme libéral ? Qu'elles sautent de joie à l'idée d'avoir un dirigeant qui roule pour l'Europe des technocrates et des multinationales, et qui se soumet aux diktats du CRIF ? Non mais, tu rêves ! Et en plus, tu dédies ton livre d'audaces anti-socialistes à Jospin ? Jospin, celui-là même qui ne se prétend pas socialiste, qui déclare qu'il ne fera plus de politique et qui continue à en faire au moins pour nuire à Ségolène qu'il jalouse secrètement ? Cohérent, hein ?
Et Strauss-Kahn ? Lui, c'est l'apothéose. Payé des centaines de millions d'euros avec l'agent d'une Banque Mondiale censée faire le bonheur des pauvres, tu parles, avec un frère au sommet aussi, et Israël derrière lui ? C'est tout ce qu'on imagine pour la France, des dandies huppés, people, richissimes, prétentieux, dédaigneux, méprisants pour le peuple (et je sais de quoi je parle, je le connais !!), arrogants, inféodés à Israël, libéraux bon teint et atlantistes ? Et de surcroît, comme Devedjian, lui aussi invité aux réunions de l'adversaire mortel des peuples : Le groupe de Bilderberg. Un festival, à lui tout seul ! Comme Kouchner, le sac de riz bourré d'armes en moins !
Tiens, moi je vais faire la promo de celui qui me plaît. Je sens que certains vont se désabonner à ma newsletters. Tant pis, je prends le risque, je suis une femme de conviction, de rassemblement, et justement, pour moi mon chou-chou aurait pu rassembler les Français, comme le Général (de Gaulle).
Alors voilà, vous allez tout savoir. Je suis une femme de rassemblement, genre le Général pré-cité. Femme de conviction et férue d'indépendance nationale - ce n'est pas aux néo-cons américains ou israéliens à dicter notre politique. Femme de gauche, aussi, très à gauche sur le plan social et économique (Nationalisations, Etat fort, redistributeur). Verte. Pour un dirigeant d'autorité, charismatique, capable de claquer la porte face à l'intolérable, et sympa, aussi. Genre Chavez. Et qui en France incarne cet idéal ? Chevènement. Le seul, à mon avis, qui pouvait satisfaire tous les désirs contradictoires des Français. Autorité, grandeur, force de caractère et de convictions, pour un Etat fort, résolument à gauche, souci des classes populaires et de l'indépendance nationale, etc.
Encore de l'inédit, après mon mai 68. François Mitterand aimait les femmes, jeunes, belles, et... écrivains. Il avait lu deux de mes livres, édités chez Hachette Littérature, un reportage et une étude historique. Et il m'avais vue à la télé, à l'émission de Philippe Bouvard, Samedi soir. Et il avait vu des photos sur mes ouvrages. Bref, il s'était entiché de moi, et m'avait convié à le rencontrer rue de Bièvre, chez lui, dans son loft mansardé, réservé, selon lui, "aux intimes", agrémenté d'ailleurs, pour la petite histoire, la plus légère, d'un lit à deux places revêtu d'un couvre-lit blanc, occupant presque la moitié de la pièce, l'autre étant réservée au bureau, en l'occurrence si mes souvenirs sont bons, une table ancienne.
Et donc, Mitterand était assis en face de moi. Brusquement, le téléphone a sonné. Quelques heures plus tard, le Président devait partir pour les Landes, en vacances. Or donc, la conversation a duré un bon quart d'heure. En raccrochant, d'un joli sourire charmeur qui n'appartient qu'à ceux qui ont des idées derrière la tête, il me susurra :
" C'est Chevènement, mon préféré, mon remuant préféré. Le plus à gauche de tous (j'en savais quelque chose, car je faisais partie de son aile gauche du PS, dénommée le CERES). Et fidèle. Bouillonnant ! "
C'est ce bouillonnement-là que je préfère. Rassembleur et indépendant. Et bien à gauche. Chevènement à la tête de la France ? Il aurait marqué son temps de sa personnalité. Comme Chavez sous d'autres cieux. Ou de Gaulle, éternellement de Gaulle, avec ses qualités et ses défauts.
A bientôt, votre Eva.
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mercredi, 21 mai 2008
"La sortie des 35 heures est un engagement
de la campagne électorale"
J'étais ce matin l'invité de Jean-Michel Aphatie sur RTL:
Patrick Devedjian invité de RTL (21 mai 2008)
envoyé par rtl-fr
Jean-Michel Aphatie : Bonjour, Patrick Devedjian.
L'UMP, avez-vous dit lundi, demande avec force le démantèlement définitif des 35 heures ? Xavier Bertrand, ministre du Travail, puis Nicolas Sarkozy,
président de la République, vous ont désavoué. C'est pas trop dur, ce matin, Patrick Devedjian ?
C'est pas dur d'abord, parce que le Parti de l'UMP, ce n'est pas le gouvernement.
C'est différent ?
C'est différent.
Il est à la pointe...
Et sa vocation, c'est d'être en avant du gouvernement que d'ouvrir des débats, de déminer des débats. Les 35 heures, vous savez, il y a dix ans que la Droite critique les 35 heures. Dix
ans. A juste raison parce que les 35 heures, ça a ravagé le pouvoir d'achat, ça pèse aujourd'hui encore pour 15 milliards sur le Budget de l'Etat, c'est-à-dire que l'Etat finance des
allègements de charge, c'est-à-dire subventionne pour ne pas travailler. On peut peut-être en faire un meilleur usage de cet...
Donc, vous persistez ce matin, Patrick Devedjian, vous demandez la disparition des 35 heures ?
Bien sûr, c'est un vrai sujet. Bien sûr, c'est un vrai sujet.
Et le fait d'avoir été démenti par le ministre du Travail. Le Président de la république ne ternit pas le débat ?
D'abord, ce n'est pas un démenti. Non, ce n'est pas un démenti. C'est une nuance apportée, c'est un débat. Et c'est le rôle de l'UMP de l'ouvrir. Xavier Bertrand est dans son rôle de
ministre. Et je ne conteste absolument pas cela. Il apporte des nuances. Il est pour des allègements, des assouplissements. Moi, je suis pour aller plus loin. En fait, ce qui nous
différencie, c'est qu'il est pour le maintien de la durée légale. Et moi je souhaite qu'à l'occasion de la loi sur la représentation syndicale qui va équilibrer davantage le pouvoir entre
les syndicats et les dirigeants dans une même entreprise, on puisse donner du grain à moudre au dialogue social. Et je souhaite qu'il y ait un paquet social à l'intérieur de chaque
entreprise qui soit négociable par les partenaires sociaux et que notamment la durée du travail dans l'entreprise, puisse être un élément de cette négociation.
Négociation entreprise par entreprise...
Entreprise par entreprise avec les partenaires sociaux, avec l'accord majoritaire et donc...
On va essayer de ne pas être trop technique !
... dans un pouvoir rééquilibré.
Le Parlement aura à connaître de la position commune que les organisations syndicales et patronales ont arrêté en avril sur la représentativité des syndicats. Dans son article 17, cette Opposition commune dit qu'on pourra négocier par entreprise pour dépasser le contingent conventionnel d'heures supplémentaires.
Vous avez raison.
Vous, vous souhaitez amender cet article 17.
Non, ce que je veux vous dire, c'est que d'abord sur les heures supplémentaires, on a déjà légiféré quatre fois. Donc, vous me proposez là de légiférer une cinquième fois...
Pas moi ; mais les syndicats qui se sont entendus.
Alors, je pense, si vous voulez, qu'il faut un jour ou l'autre, en sortir parce qu'on peut aussi légiférer une 6ème fois, une 7ème fois, éternellement.
Donc vous ne souhaitez pas que cet article soit adopté ?
Non, ce que je souhaite c'est que ça soit élargi et que les partenaires sociaux qui sont quand même capables de faire cela, puissent avoir le droit de négocier également sur le seuil de déclenchement. Vous savez, la notion de durée légale du travail, ça n'existe pas en Allemagne. Par exemple, il y a la notion de durée maximum du travail en Allemagne, mais il n'y a pas la notion de durée légale qui sert de seuil de déclenchement aux heures supplémentaires. On peut imaginer comme c'est le cas dans d'autres pays donc, que le moment du déclenchement des heures supplémentaires, il est négocié entreprise par entreprise en fonction de la situation économique et sociale de l'entreprise et du rapport de force entre les partenaires sociaux et les dirigeants de l'entreprise. Ca s'appelle la démocratie sociale.
(..)
Xavier Bertrand parlait à propos de Peugeot, d'une forme de chantage que font les directions sur les salariés. Donc, voyez qu'entre vous et le gouvernement, il y a quand même une grande distance, ce matin, sur cette question.
Mais il y a un débat. Mais bien sûr. Et c'est le rôle de l'UMP. L'UMP n'est pas seulement en soutien du gouvernement. Elle doit être devant. Elle doit proposer les réformes. Elle doit avancer. Je rappelle quand même que la sortie des 35 heures, c'est un engagement de la campagne électorale.
De qui ?
Du président de la République.
Il ne tient pas ses engagements ?
Si, il les tient, ses engagements ; mais nous voulons que ça aille un peu plus vite.
Donc, il les tient trop lentement.
Parce que c'est pas simple ; et puis, il y a aussi des forces conservatrices.
Ah oui, bien sûr ! Alors, l'UMP joue le rôle de l'avant-garde donc. Quelle doit être la position de l'UMP sur ce débat du départ de l'âge à la retraite ? Le Conseil d'orientation des retraites dit : il faudra cotiser jusqu'à 61, voire 62 ans. Qu'en pense l'UMP, Patrick Devedjian ?
Bien sûr ! Ecoutez, on ne peut pas, à la fois (c'est amusant qu'on parle des deux successivement !). On ne peut pas à la fois travailler moins dans la semaine et à travailler moins dans la vie et avoir une durée de vie qui s'allonge et pouvoir la financer.
Et donc, la position du secrétaire général de l'UMP, ce matin au micro de RTL, c'est : il faudra cotiser au-delà de 60 ans pour partir à la retraite ?
Je suis évidemment pour la cotisation à 41 ans parce que je ne vois pas d'autres...
Non, non, non. Départ à la retraite : 61, 62 ans.
Eh bien, ça fait 40... Ce qu'il faut, c'est 41 ans.
L'âge légal du départ à la retraite ? C'est ça ma question, vous l'aviez très bien compris ?
Ce que je vous réponds. Bien sûr, vous franchirez les 60 ans. La plupart du temps, vous franchirez les 60 ans, si vous avez besoin d'avoir 41 annuités.
Et il faut légiférer pour faire démarrer l'âge légal de la retraite plus tard ou pas ?
Je pense que si nous avons les 41 annuités et que nous votons sur le fait d'avoir les 41 annuités, nous réglons le problème.
Pas trop d'avant-garde quand même ! Trop d'avant-garde pourrait nuire à l'avant-garde.
Attendez, c'est clair ce que je vous dis quand même.
(..)
Vous avez toujours la confiance du président de la République dans votre rôle de Secrétaire Général de l'UMP, Patrick Devedjian ?
Je le crois, oui.
Il vous l'a dit. Il vous a dit : "C'est bien ce que tu as dit sur les 35 heures ?"
Je crois avoir sa confiance. Et je crois qu'en permettant au parti d'exister, d'être devant le gouvernement, je lui fais jouer son rôle.
Patrick Balkany disait tout à l'heure : "S'il continue comme ça, Patrick Devedjian, il finira à l'ANPE".
Chacun, ses références !
Patrick Devedjian, à l'avant-garde de l'avant-garde de l'avant-garde, invité de RTL, ce matin. Bonne journée.
Auteur : Jean-Michel Aphatie
11:30 Publié dans Médias | Lien permanent | Commentaires (39) | Envoyer cette note