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Entretien avec M. Maximiliano Massuci, operations manager d’HSM

Publié le 16 mars 2008 par Didiermoulin
Comment utilise-t-on cette technologie ?
D’une part, nous offrons la possibilité au public d’interagir avec le conférencier. Mais les sponsors peuvent également réaliser certains types d’enquêtes ou d’études, en utilisant l’assistance comme univers de référence pour connaitre leur opinion sur un sujet précis.
Quels outils étaient utilisés auparavant ?
Le système traditionnel le plus utilisé lors des congrès a toujours été celui de la main levée. C’est-à-dire qu’un exposant posait une question au public et celui-ci y répondait en levant la main. Ce système conventionnel est plus difficile à utiliser pour des auditoires de grande taille, parce qu’il est très différent de poser des questions directement à un public de 50 personnes et à un auditoire composé de 1 000 personnes.
Existe-t-il une barrière lorsqu’il s’agit d’utiliser le système de vote interactif ?
Certains exposants doivent surmonter une barrière psychologique face aux nouvelles technologies. En général, les conférenciers demeurent très traditionnels et ils ont peur d’ouvrir une brèche favorisant l’interactivité. C’est ici où il existe un point critique. Il faut éduquer les conférenciers pour qu’ils puissent adapter leurs conférences à ce type de système.
Le vote interactif laisse-t-il de côté certaines applications utiles ?
J’ai une connaissance approfondie de ce système et je n'y trouve aucun manque. Il s’agit d’un système qui vous permet, au besoin, d’individualiser le vote, de réaliser des études démographiques auprès d’un même public, tout en séparant les différents collectifs d’échantillonnage qui se présentent. C’est un système très flexible et facile à mettre en application. Il peut être utilisé pour des applications basiques ou de façon plus complexe pour obtenir des données très concrètes. De plus, il est très facile à utiliser. Pour trouver ce qui manque au système de vote, il faudrait que je connaisse quelque chose de supérieur, mais jusqu’à maintenant, que je sache, il n’existe aucun système supérieur.
Quels avantages pouvez-vous souligner ?
C’est un système très flexible et facile à mettre en application. Il peut être utilisé pour des applications basiques ou d'une façon plus complexe pour obtenir des données concrètes. De plus, il est très facile à utiliser. Sa flexibilité le démontre pour une assistance comme la nôtre, qui se compose d’environ 3 000 personnes : pour une question de 5 options, il suffit de quelques secondes pour exposer la question, y répondre et l’évaluer. Le vote electronique permet également de vérifier les connaissances des participants, et l’exposant peut lui-même modifier son discours à mesure qu’il obtient les réponses du public. La deuxième application de ce système est la réalisation d’enquêtes auprès de l’assistance. Ce qui ouvre une foule de possibilités car l’enquête est présentée et commentée immédiatement. C’est très intéressant parce que les personnes de l’assistance sont surprises des résultats présentés à l'écran. Nous avons réalisé une enquête lors de l’avant-dernière session et cette année nous en avons réalisé deux. À cette occasion, nous avons réalisé l’enquête auprès d’Orange et de Daemont Quest.
Pour quel type d’évènements a-t-il été loué ?
Jusqu’à maintenant, nous l’avons utilisé pour Expomanagement, mais nous prévoyons l’utiliser pour les autres évènements que nous réalisons. En plus d’Expomanagement, nous réalisons le Forum mondial de Marketing et d’Innovation, et le Forum mondial de Haute Performance. Pour les prochains évènements, nous prévoyons utiliser le système de vote interactif.
Grands évènements ou petits ?
Je crois qu’un tel outil vaut la peine pour les petits comme pour les grands évènements.

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