Dans la chaleur intense de Barwa City, une ville du Qatar, des constructeurs tentent de fabriquer une maison à énergie positive, selon les spécifications du label allemand « Passivhaus », un des plus exigeants actuellement en terme de sobriété énergétique dans le bâtiment.
Les points clés des maisons passives sont les suivants : construction étanche à l’air, haut rendement de la climatisation, éclairage naturel par de petites fenêtres et des puits de lumière, vitrage haute performance, panneaux solaires et recyclage de l’eau consommée.
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En situation réelle au Qatar, une maison à énergie positive devrait consommer 50% d’énergie en moins, avec le même nombre d’habitants.
Ce label est né dans les années 1990. Les deux chercheurs à l’origine du projet raisonnaient pour la météo de leur pays, pas pour un climat désertique. D’où l’intérêt de ce nouveau challenge, une villa de 225 mètres carrés de plain-pied habitée par une vraie famille de quatre personnes dont la consommation va être scrutée pendant un an.
Le label le plus exigeant en matière d’énergie positive
Pendant les 6 premiers mois les utilisateurs n’auront aucun feedback sur leur comportement. A mi-parcours, ils recevront une formation pour évaluer les capacités d’apprentissage de bonnes pratiques de consommation énergétique.
Collée à cette maison passivhaus, une villa témoin, construite en utilisant des méthodes standard sans être low-cost, servira de point de comparaison. Si les prévisions sont corroborées par les mesures de la période de test, elle devrait consommer 50% d’énergie et d’eau en plus, avec le même nombre d’habitants et les mêmes équipements.
Remonter à la source :
Will Qatar’s Passivhaus Baytna experiment perform in intense heat?