Après s’être installé dans plusieurs pays africains, lentement mais sûrement, le phénomène de la vie chère fait ses premiers pas au Congo.
A Goma, dans un laps de temps, j’ai observé une hausse incroyable des prix sur le marché. Comme on dirait que les commerçants congolais n’attendaient que ça pour s’enrichir au nom de la « crise mondiale ». Je ne me suis pas beaucoup inquiété quand un stylo que j’achète souvent à 100 francs est passé à 150 francs chez certains vendeurs et même à 200 francs chez d’autres. J’ai tout simplement compris qu’en Répubique Democratique du Congo, y’a pas d’industrie de fabrication de stylos et que tout doit être importé.
Mais seulement voilà, même les produits vivriers cultivés dans le pays ne sont pas épargnés par cette mystérieuse flambée des prix. Un régime de bananes plantains produit à moins de 50 kilomètres de la ville est passé de 2750 FC à 3850 FC, soit de 5 à 7 US$ en trois semaines.
Eu égard de cette situation, j’estime qu’il est temps que le gouvernement congolais prenne des dispositions adéquates pour nous sauver de cette jungle où tout le monde