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POLITIQUE > Conférence de presse - François Hollande n’a pas changé, optimiste et enfoui dans son déni

Publié le 19 septembre 2014 par Fab @fabrice_gil

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François Hollande en conférence de presse, à l’Elysée I Photo ©Christophe Ena/AP/SIPA

Impopularité record, vie privée déballée, majorité rétrécie, chômage astronomique, économie dans le rouge et retour annoncé de Nicolas Sarkozy… François Hollande a tenu sa quatrième conférence de presse semestrielle, dans un climat délétère.
François Hollande a répondra ce jeudi au feu roulant des questions de quelque 350 journalistes de la presse française et étrangère réunis à l’Elysée pour la quatrième conférence de presse semestrielle de son quinquennat. L’occasion de tourner la page d’une rentrée calamiteuse. Remaniements, cafouillages fiscaux, nouvelles menaces de dégradation de la note de la France, impopularité record, vie privée, majorité en peau de chagrin, chômage record, retour annoncé de Nicolas Sarkozy, candidature en 2017... Parmi ces sujets, certains n’ont pas manqué au rendez-vous, après un propos liminaire sans vraiment de consistance.
"Relisez un très bon discours, celui du Bourget" en janvier 2012, a lancé François Hollande, un brin provocant. Il faisait alors de la finance son ennemie, mais promettait aussi "deux ans et demi de redressement, puis deux ans et demi de redistribution". La seconde phase s’annoncerait, amorcée par les baisses d’impôt sur le revenu promises la veille par son Premier ministre. Qu’en est-il aujourd’hui…
L’existence d’une majorité a été vérifiée lors du vote de confiance de ce mardi. "S’il n’y avait pas eu la confiance, alors le peuple aurait été appelé à renouveler l’Assemblée nationale". Mais après ce vote positif, François Hollande s’estime légitimé à poursuivre la même politique, à balayer d’une formule les alternatives de la droite, qui selon le chef d’état "casse le modèle social", comme également la gauche portée par les frondeurs.Le président maintiendra (quoi ?), donc, mais à son rythme. Il le dit "à nos amis Allemands", qui le pressent d’accélérer : il ne fera pas en cinq ans, sans croissance, ce que Gerhard Schröder a fait en dix ans, avec croissance. Il ne réalisera que les réformes "utiles", "utiles aux consommateurs" comme celle des professions réglementées. Lisser les seuils sociaux, oui, abroger les 35 heures, non.Même temporisation sur les finances publiques. "Un pays ne peut en même temps, rétablir ses comptes et sa compétitivité. Priorité donc à la compétitivité et à l’emploi sur les déficits".
En France, reconnaît le président, les « angoisses et inquiétudes » se nourrissent de l’extrême droite. Il prend sa part de responsabilité avec l’exécutif et insiste, dans ce contexte, sur la nécessaire exemplarité de lutter contre la cohorte des Cahuzac et des Thévenoud. Le président en est persuadé : "Les résultats, ils tardent à venir, je le sais, je le vois. Ils viendront". Non, François Hollande n’a pas changé, il est toujours optimiste, il est toujours enfoui… dans son déni.FG 

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