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Je suis supporter du Standard dans un hôtel à Budapest

Publié le 22 septembre 2014 par Emmanuel S. @auxangesetc

Le ciné, c’est mon dada, comme disait presque ce bon vieil Omar Sharif (NDLR : il est mort ?)  à la Une de Tiercé Magazine, mon newspaper favori dans les années 70, je suis un beauf qui s’en est sorti, et encore, pas totalement, il reste des stigmates, au moins mentales.

Voilà pourquoi vendredi soir je me suis planté devant ma télé une tisane à la main, DETOX la tisane, pour visionner sur Canal Plus le film  de Riton Libman avec Riton Libman et Léa Drucker, JE SUIS SUPPORTER DU STANDARD (clic), autant vous prévenir, les critiques autorisées sont assassines, ma femme (clic) s’en est allée rejoindre la couche nuptiale au bout d’une heure, et moi, moi avec un grand JE, JE me suis régalé.

Le scénario, facile, pas très subtil, un bruxellois que sa passion pour le club de foot du Standard de Liège fait passer à côté de sa vie, trouve la rédemption dans l’amour d’une femme et une cure de désintoxication façon alcoolique anonyme. C’est gentil, doux-amer, un peu méchant envers les supporters mais pas trop, on sait qu’ils peuvent être très cons donc pas la peine d’en rajouter, les jours et les nuits de cet ado attardé qui vit Standard, couche Standard, boit Standard et pleure Standard les soirs de défaite n’est pas un monument du cinéma belge mais son humour, son côté décalé et sensible le rendent touchant et finalement très agréable à regarder. Devant sa télé. Dans un Multiplexe, pour 10€, c’est autre chose. C’est un film de salon.  Ludique. Drôlatique. Sympathique. C’est du ciné simple et artisanal qui ne se prend pas au sérieux, tout le contraire de Guillaume Gallienne dans GUILLAUME ET LES GARÇONS A TABLE qui m’a gonflé et je tenais à vous l’écrire, là, maintenant, tout de suite, fallait que ça sorte, et même si l’histoire est convenue et la mise en scène parfois indigeste, je salue ici publiquement tous les efforts de Libman pour me sortir de ma critique stérile du foot pro (clic) en tournant sa caméra vers les tribunes. Là où réside le vrai problème du foot.

Merci Riton.

Le samedi aussi c’est ciné sur le canapé en période de prépa marathon et pas que. Play on THE GRAND BUDAPEST HOTEL de Wes Craven, un chef d’oeuvre, magnifique, graphique, poétique, une histoire pleine de bruits et de fureur qui vous déborde et vous emporte très loin du marathon de Berlin 2014, une distribution et un jeu d’acteurs incroyables, franchement, courez-le voir, ou… téléchargez-le légalement ou… Moi je dis ça, j’dis rien… d’autant que ma femme s’est encore endormie en plein milieu du film.


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