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L’homme et la blessure de guerre, prélude à une nuit torride

Publié le 21 mai 2008 par Mawquise

Saludos les amis!

Comment ça on est pas des amis?

Ah mais putain je suis con moi aussi, c’est vrai, je tiens un blog, pas un club de bingo.

Confuse il y a eu, vous m’excuserez, c’est juste qu’avec toute cette bonne ambiance blogosphérique on en viendrait presque à se croire dans une tribu de Amiches; où on serait trop copines avec toutes les autres femmes de notre mari et où on se battrait pas pour niquer avec lui en preum’s.

Genre, quoi. On me la fait pas à moi.

Je sais très bien que vous voulez vous taper mon mec (roule des yeux de taureau fou et s’agite dans sa camisole).

Vise un peu l’intro qui te fait entrer directement dans l’intrigue, vu qu’on va parler d’un mec qui s’est fait à peu près tout mon groupe d’amies.

Enfin avec moi on baisait juste, il s’est maqué avec ma copine par contre.

Ex-copine.

Oui des fois on a douze ans et demi et on prend vachement mal la chose. Genre là.

Bref. On va pas non plus parler de ma vie puisqu’il est acquis que la vraie vie des blogueurs tout le monde s’en tape comme de la dernière Libra de Jeanne Calment, et qu’en plus j’ai pas de tendance exhibo.

On va causer de comment un mec c’est prêt à tout pour s’adonner à la bagatelle.

Enfin je te dis “tout”…Ils sont rarement prêts à te courir après jusqu’au terminal de l’aéroport où tu dois t’envoler pour Ouagadougou et t’avouer là qu’ils ne peuvent pas vivre sans toi. Ou même à t’envoyer des fleurs finalement, ce qui exige vachement moins de coordination logistique, t’avoueras.

Mais dès qu’il s’agit de s’éclater au plumard, ils deviennent super inventifs.

Attention, tu vas assister au quadruple flip arrière de la drague, un peu.

Je te retranscris grosso merdo la conversation msn (ouais hein, en vrai je t’ai pas dit je m’appelle Jennifer et je suis en 6ème B au collège Pascal Sevran de Montcuq).

Je t’ai dit qu’on se voyait que pour la coucherie! C’est le principe du fuck-buddy quoi, c’est pas le genre de mec que t’invites à prendre le thé pour faire le débrief de ta visite chez le gynéco.

Note que je te l’ai partiellement traduite, la causerie, rapport qu’il était irlandais l’individu (oui, je sais, la dernière fois c’était un anglais, ça te pose un problème que je me tape tout le Commonwealth?).

Pour les besoins de l’enquête, on demande un sud-africain. Un sud-africain est invité à se présenter à l’accueil, merci!

Procédons.

Casanova: Oh mon God, I’ve cut mon doigt, je bleed de partout.

Moi: Oh mon God, t’as fait what, it’s dégueulasse cette histoire!

Casanova: I don’t sais. Aucune idea.

Moi: ….

Casanova: Do you have des pansements, j’ai limite lost 3 litres now, je vais deader pronto.

Moi: Yes, I have des pansements, and so what? Toi t’en have pas, you are in the shit.

Casanova: Can I passer t’en prendre un? I know, il est 2h in the morning, tu es probably en sexy déshabillé by now…Ca tombe badly.

Moi: Mais yes, come donc, je t’en giverai du pansement. And j’enfilerai mon peignoir not sexy at all, dans le doubt.

34 secondes après, Casanova frappait.

In the room, la suite:

Casanova, avec une pauvre égratignure toute minable qui faisait pitié: Look, c’est véritablement horribeul, fortunately tu es là, telle Docteur Quinn.

Moi: Tiens, take ta merde et casse-toi, j’ai besoin de mon beauty sleep.

Casanova, qui s’attarde et tente désespérément de gagner du temps: Wouah, too classe ton Ipod, quite a gadget, isn’t it? Et what is ça? C’est you qui l’a dessiné? Tu es trop talented c’est unbeulivabeul.

Moi: …Yes yes, I have in the bilouk (cherchez pas, c’est la Cité de la Peur)

Casanova, avise mon PC: Hmmm, you aussi tu passes tes nights sur Facebook? What il se passe de beau?

Moi: Il se passe que in two minutes tu vas pas bleeder que du finger, si tu continues…

Casanova: Bon, je vais maybe y aller en fait, you seem passablement gonfled là.

Putain! J’ai cru qu’on y arriverait jamais. Evidemment qu’on a pas rejoué la chevauchée fantastique toute la nuit. T’as cru que j’étais une tepu ou bien?

Nous avons donc démontré par l’exemple que pour parvenir à ses fins, l’homme est bien prêt à tout.

Même à passer pour un vrai piniouf.


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