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Une femme Barbara Gould? Non, une femme Carapelli

Publié le 13 mai 2008 par Mawquise

Il faut l’avouer, derrière tant de culture, d’esprit et de glamour se cache un être à l’intelligence parfois douteuse.

Je te jure.

A tel point qu’il arrive souvent à ma génitrice de pleurer quand elle voit ce qu’elle a enfanté. Mais ne me juge pas trop vite, toi l’impitoyable lecteur, tu vas vite comprendre tout ce qu’en vérité je peux apporter à ta vie.

Une grosse dose de folaï majoritairement, pour le reste tu te démerdes, je suis pas ta mère.

Un jour v’la t’y pas que j’me dis: “Dis donc Elsa, si tu feintais un peu ta peau?”

Là déjà tu flippes un peu rapport à ce que je vais bien pouvoir te sortir comme connerie par la suite.

Bah t’as raison je te dirais, même que t’as le droit de te foutre de ma gueule (je dis ça pour la forme, tu as compris. Au premier qui essaye, je lâche les chiens)

Bref, en vrai, à peu près tous les mois pour une période de 2 jours et demi, j’ai ma période “un esprit sain dans un corps sain”. Le reste du temps, c’est nawak, j’avoue, du genre je finis la perruque dans les chiottes à vomir mon Martini rouge et mon caviar ou je me démaquille une fois tous les trois jours (je vous attend, les psychorigides du nettoyage de peau).

La dernière fois que l’esprit du bio a pris possession de mon corps, j’ai eu envie de me la jouer méditérranéenne. Ouais, fi de la poudre de riz et du teint diaphane; pendant un moment je les ai presque vus, mes cheveux noirs et bouclés, mes yeux de biche et ma peau satinée que les nanas comme ça en vrai j’ai envie de leur péter les dents à coups de batte.

Limite j’me suis fait peur en voyant que des fois j’avais des réflexions de fille qui boit du jus de goyave et qui rigole en silence. Ca donnait: (là faut imaginer la voix de Florence Foresti): “Elsa, tu seras belle du dehors que si tu te fais belle du dedans“.

Non, il s’agit pas de se foutre de la paillette sur le colon. T’as l’air con à tout prendre au pied de la lettre aussi.

Il s’agissait de n’utiliser que du sain et du naturel partout dans/sur mon corps. Et j’ai décidé de débuter par la phase capitale de l’hydratation épidermique du visage.

C’est là qu’arrive l’emmerdeuse méditerranéenne qui cultive son teint à coup d’huile d’olive.

T’as deviné, ni une ni deux; je me suis emparée de la bouteille de Carapelli, et vas-y que j’me tartouille la fiole.

Bon OK, tu sens la baraque à frites pendant un bon bout de temps. Mais fais pas ta majorette, au bout de 5 minutes t’es habituée. Pis bon merde, t’y crois tellement que le lendemain tu vas te réveiller avec la peau d’Amira Casar qu’en vrai, tu t’en bats l’oeil de puer le nêm.

Evidemment ce que tu sais pas, c’est que le lendemain matin ta parure de lit en coton bio du Yucatan est flinguée. Ce que ne sais pas non plus, c’est que la peau, c’est vachement rancunier comme organe. Et que pendant toute la journée du lendemain, elle va te recracher en flot continu tous les lipides que tu l’as forcée à ingérer.

Cette fourbe.

Petit conseil au cas où tu aurais encore envie de tenter l’expérience - grand malade: s’il fait plus de 22°C dans ta piaule, évite. Ou le lendemain matin tu réapparais sous la forme d’un brick à l’oeuf.


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