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Critiques Séries : Origines. Saison 1. Pilot (France).

Publié le 23 septembre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Origines // Saison 1. Episodes 1 et 2. L’arbre déchiré (Pilot) / A double tour.


Origines c’est un peu le mariage pas toujours réussi entre Cold Case et les séries policières françaises. Le problème de cette série c’est qu’elle respire autant la naphtaline que ses affaires. Cold Case avait su transformer ses enquêtes et ses flashbacks en de vrais moments, intelligents et toujours soignés sans pour autant nous donner l’impression d’être dans une série qui accumule la poussière. Mais Origines c’est tout ce qu’ils n’ont pas faire : une série qui sent le vieux. Pourtant, avec un casting plutôt convaincant, on aurait pu s’attendre à mieux de la part de France 3 (même si c’est aussi une chaîne qui adore les séries policières très attachées aux racines et au terroir : Le Sang de la Vigne, Louis la Brocante, etc.). Mais pour en revenir à Origines, l’atout de cette série c’est son casting et surtout Micky Sébastian et Julien Baumgartner qui ont un petit côté anglo-saxon bienvenu. Et puis à leurs côté il y a Christian Rauth dans le rôle d’un commissaire qui fait du lard tout au long de l’épisode en plus d’être habillé par je ne sais quelle bourse aux vêtements (cette chemin avec des petits noeuds dans l’épisode « A double tour » m’a tout de même achevé).

A la suite d’une affaire de meurtre survenue dans la région d’Angoulême, le destin de Margot Laurent, généalogiste, croise celui d’Arthur du Plessis, un jeune flic plein d’assurance. Muté de Paris, il doit à contrecœur faire équipe avec cette " civile " de vingt ans son aînée…

Je ne pense pas que le but de Origines était d’être une série pleine de vieilleries mais simplement de nous raconter des histoires policières qui se sont déroulées des années auparavant. Il n’y a en plus de ça aucun sens du rythme. On a donc l’impression que la série cherche constamment à faire pleurer dans les chaumières mais cela ne fonctionne malheureusement pas. Rien que le moment où Margot tente de nous attendrir dans « A double tour » en allant voir notre intéressée de l’épisode cela manque cruellement de rebondissements et surtout d’intérêt. La série suit durant ces deux épisodes un schéma linéaire où la seule vraie nouveauté ce sont les cas. Mais les cas ne sont malheureusement pas bons. Le premier se concentre sur l’histoire de la disparition d’une femme en 1962. La seule piste de Margot c’est une carte postale où figure une maison, celle des Manin. Une fois sur place, un meurtre va avoir lieu, ce qui va relancer l’enquête et surtout permettre de creuser un peu plus. Dans le second épisode, une découverte macabre est faite au fond d’un brocante.

Non, ce n’est pas les épisodes de Origines, ni même les scénaristes de Louis la Brocante qui auraient été oubliés mais une affaire totalement différente. Le premier épisode avait malgré tout son intérêt, notamment pour l’ambition qu’il y a derrière Origines (si l’on peut parler d’ambition). En effet, nous raconter des histoires policières avec en prime une généalogiste professionnelle (Margot Laurent en l’occurrence) ce n’est pas bête mais je me suis terriblement ennuyé tout au long du second épisode où l’on se balade chez les bonnes soeurs ou encore à bicyclette dans les champs. Ce n’est pas que c’est ridicule, c’est juste que l’on a l’impression que cette série veut jouer à la fois la carte moderne mais aussi la carte plus rurale. Et le mélange des deux ne fonctionne malheureusement pas, surtout quand on se rend compte que finalement cette série se rouille au fil du temps. C’est la série policière plan-plan typique qui colle au public du samedi soir. Avec des intrigues qui ne se prennent jamais la tête, des méchants presque attachants, vous avez la série qui respire bon les moutons sous le lit et les meubles drapés.

Note : 2/10. En bref, une série qui respire la naphtaline.


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