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192 – les nouveaux principes et l’experience

Publié le 29 septembre 2014 par Jeanjacques

Nous avons voulu fondé une physique nouvelle non pas sur une base expérimentale et mathématique mais initialement « en raison » sur un certain nombre de principes et de lois dont l’évidence s’impose a priori. Mais un principe en physique reste abstrait s’il ne trouve pas sa cause dans le réel. Il en est ainsi de l’interdit du mouvement illimité à partir d’une énergie finie, comme celui de l’impossibilité d’une vitesse infinie. La cause de ces interdits doit alors être recherchée dans l’examen des lois du mouvement qui supposent deux entités : un corps qui se meut et un espace dans lequel il se place et déplace.

La grande innovation de la théorie nouvelle a donc été de considérer que l’espace de déplacement d’un corps n’est pas neutre, vide, mais qu’il est doté de propriétés de résistance au mouvement. Cette résistance suppose qu’il puisse être constitué en objet physique réel et nous avons dénommé prématière cette substance particulière emplissant l’espace.

Tout corps en mouvement se heurte ainsi à une résistance qui lui interdit d’atteindre une vitesse infinie et nous justifions par là-même une vitesse limite indépassable qui correspond au seuil de résistance de cette prématière. Il en va ainsi des ondes provoquées par l’ondulation de la prématière qui se transportent à une vitesse constante C. Mais ces ondes pourraient se propager selon une distance infinie et déjouer l’interdit de principe que nous avons posé. Pour le respecter, il faut qu’elles subissent un processus de ralentissement que nous devons déterminer. Or un photon et son onde porteuse ne sauraient ralentir puisque de vitesse constante. Il ne s’agira pas d’un ralentissement mais d’une perte d’énergie proportionnelle à la distance. Traverser l’espace n’est pas « gratuit » en effet, il en coûte en énergie, ce qui suppose que ce cout est attribué à une résistance et dés lors retrouvons-nous justifié notre postulat fondateur. Ainsi, par l’existence de ce freinage constant, un photon ne peut poursuivre sa course indéfiniment, il doit finir par perdre son énergie et sa longueur d’onde s’affaiblir.

Il s’agit maintenant de passer de la théorie à l’expérience et rechercher dans le réel le phénomène qui conforte la thèse déduite des principes. Deux faits physiques nous permettent d’étayer nos hypothèses :

1) La perception du redshift en provenance des galaxies lointaines qui nous indiquent qu’elles ne fuient pas à vitesse croissante comme le suppose la cosmophysique contemporaine, mais que les photons nous parviennent « fatigués » par leur voyage dans la prématière de l’espace.

2) Les rayonnements dits fossiles perceptibles dans toutes les directions qui nous indiquent que nous percevons ces rayons émis depuis l’infini par un nombre lui-même non dénombrable d’astres, en application du paradoxe d’Olbers (voir article 191 précédent)

En définitive, par l’existence de la prématière de l’espace nous parvenons à justifier non seulement la nécessité d’une vitesse limite et constance mais à interpréter tout différemment deux phénomènes physiques fondamentaux que sont le redshift des galaxies et le rayonnement fossile du fond diffus cosmologique. Notre approche toute théorique et déductive initiale se trouve-t-elle pleinement confortée par la recherche expérimentale seconde.

De plus les deux arguments cruciaux de la théorie du bigbang, à savoir l’expansion de l’univers par interprétation du redshift et le rayon fossile comme souvenir de l’explosion originelle, se trouvent-ils contestés.


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