The Good Wife // Saison 6. Episode 2. Trust Issues.
Cette saison 6 de The Good Wife s’est clairement promise de changer beaucoup de choses. L’arrivée de Diane à Florrick Agos est forcément l’une des choses les plus surprenantes de la fin de la saison précédente mais ce n’est pas la seule chose surprenante (et bonne) que la série nous amène. En effet, cette année nous avons débuter la saison avec l’arrestation de Cary alors qu’il aurait participé à une affaire de dealer de drogue sauf que l’on sait pertinemment qu’il n’a rien fait de tel. En face d’Alicia il y a un Finn Polmar très en forme, capable de tous les coups bas afin de faire payer à Alicia et Cary ce qui s’est passé l’an dernier. Je ne suis pas un grand fan de Finn en tant que personnage depuis le début de la saison. Matthew Goode est cependant impeccable, surprenant et même brûlant. C’est parfait pour une série où les esprits judiciaires doivent justement se croiser, se rencontrer, s’échauder. L’un des symboles les plus importants de The Good Wife c’est l’ascenseur et cette semaine il s’en passe encore pas mal de choses dans cet ascenseur (et pas seulement celui de LGC).
En effet, le départ de Diane ne peut pas se faire de façon très simple, notamment car pour le moment on est en train de se préparer au fait qu’elle pourrait bien rejoindre le camp adverse. Louis et David Lee avaient donc tout mis en oeuvre afin de faire une opération séduction dans le premier épisode de la saison. Cette semaine, Louis n’étant pas là, il n’y a pas de séquences de ce genre là mais peu importe, de toute façon nous avons un petit nouveau, Dean Levine-Wilkins incarné par Taye Diggs (Private Practice) qui connaît bien le monde judiciaire pour avoir incarné un avocat de choc dans Kevin Hill. Pour en revenir à cet épisode et à l’ascenseur, c’est dans un ascenseur que Diane va proposer à Dean de le rejoindre dans cette nouvelle aventure où tout finalement pourra être possible. Car ce qu’il y a de bien avec un jeune cabinet c’est qu’il n’y a pas de hiérarchie presque totalitaire. LGC ne ressemble pas à une grande famille contrairement à Florrick Agos et c’est pour ça que l’on peut comprendre l’envie de tous ces gens de rejoindre le bataillon. Car si Dean quitte LGC, il ne quitte pas LGC seul. LGC est de son côté en train d’être désertée et je me demande vraiment comment cela va se dérouler.
Surtout que Kalinda pourrait bien elle aussi quitter le navire afin de rejoindre Florrick Agos et donc le bataillon de Diane. Cet épisode s’amuse avec ces petits jeux de pouvoir étincelants qui donnent à The Good Wife l’occasion de nous montrer qu’elle n’a pas encore tout raconté. De son côté, Cary continue d’être incarcéré. Si tout rentre dans l’ordre à la fin de l’épisode, ce que j’ai surtout envie de retenir c’est ce câlin que Cary et Alicia partage. C’est vrai ce que dit Cary, c’est la première fois qu’elle fait un tel geste envers lui, comme une amitié retrouvée ou enfin gagnée. Leur relation a souvent été tumultueuse (notamment quand il s’agissait ou non de fusionner avec LGC dans la saison précédente) mais elle reste soudée et c’est peut-être ce qui fait finalement la force de ce duo qui au premier abord (quand on se souvient de la saison 1 de The Good Wife) est plus qu’improbable mais si complémentaire (quand on regarde l’évolution de leur relation au fil des saisons). L’épisode n’hésite pas non plus à faire revenir Lemond Bishop, l’homme aux millions de dollars en cash. C’était une façon assez amusante de se servir de ce personnage, surtout dans son face à face avec Alicia.
Les faces à faces sont importants dans The Good Wife et c’est une fois de plus la preuve que la justice ne peut pas toujours se faire sans pots cassés, sans encombres. Afin de rendre le tout plus cocasse et peut-être plus léger, The Good Wife se permet aussi de donner à Florrick Agos l’occasion de faire quelques rénovations dans leurs locaux. Cela donne donc lieu à quelques gags très légers assez efficaces (notamment le coup de cet homme qui se déshabille comme ça, en plein milieu de la journée). J’ai hâte de voir la suite de la saison car ce qui se profile pour le moment me plait énormément.
Note : 9/10. En bref, c’est beau et jouissif à la fois.