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Dans la peau de “Monsieur et Madame”

Publié le 23 mai 2008 par Stellia Mlle
Dans la peau de “Monsieur et Madame”Bien qu’il paraît que la fréquence de parutions des billets de ce blog a ralenti, et que son auteur a lâchement abandonné ce dernier, il n’en est rien! Revenez, fidèles lecteurs! En réalité, l’auteur du blog, bien que présentement en train de mâcher placidement des biscuits diététiques Sultana pomme-banane, a eu des semaines assez chargées après le mariage : boulot, dodo (ici, pas de métro).
Vous n’imaginez pas comme c’est crevant de revenir de plein fouet dans la réalité toute morne après quelques jours tellement féériques! et faire comme si de rien n’était alors qu’on se prend encore pour une princesse en crinoline et en tulle blanc (comment ça je rêve?).
Le jeune couple marié doit continuer à entretenir le réseau familial et social, parce que sans tous ces gens la réception aurait été bien vide et ils auraient regardé le restaurateur et son équipe dans le blanc des yeux. Sur la même lancée que le jour J, les gens ont toujours un grand sourire dès qu’il s’agit de mariage et de jeunes mariés, et sont plus indulgents (par exemple, ma nouvelle banquière, qui est une femme et qui, espérons-le, sera plus à même de ne pas exploser pour un petit achat de chaussures que son collègue mâle). (En réalité je fais ma crâneuse mais je n’ai pas acheté de chaussures depuis… avant le mariage, ça remonte loin, changeons de sujet vite!).
Dès après le mariage, donc, Chéri et moi nous sommes mis au travail : confortablement installés sur le (vieux) canapé (ce n’est rien, ne vous inquiétez pas, je tente subtilement de parsemer ma prose de messages subliminaux à l’attention du concerné qui, en voyant ça, aura peut-être la bonne idée de vouloir changer le canapé en question : faites comme si de rien n’était), nous nous sommes mis en devoir de rédiger et préparer les faire-parts, pour la famille et les connaissances qui n’ont pas été conviées (car étant trop loin) : le faire-part en papier et raphia, une photo des mariés, une enveloppe, un timbre-coeur, une belle calligraphie (enfin, comme c’était moi la préposée aux lettrages et aux jambages, j’ai essayé en tout cas), et voilà.
On a aussi dépiauté l’urne à enveloppes, par laquelle nous avons remplacé la traditionnelle liste de mariage (bien qu’il y ait toujours quelques irréductibles qui s’obstinent à considérer qu’un service à café à grosses fleurs nous fera toujours plus plaisir et nous sera plus utile qu’une enveloppe), et par la suite remercié tout le monde (re-visites, thé et petits gâteaux, distributions de “souvenirs” du mariage auxquels tiennent les invités en fait : on nous a tout demandé : les marque-noms, les pétales, les décorations, les bouquets, tout…).
Et puis on a aussi eu des discussions hautement philosophiques sur notre avenir résidentiel à court et long terme : que faire ? Monsieur et Madame vont-ils se lancer dans l’acquisition immédiate d’un patrimoine immobilier ? ou alors continuer sur la lancée bohème et aventureuse qui les caractérise, un appart’ par ici, un job par là, on déménage et on trimballe tout ? Pour le moment, contrairement à beaucoup de couples mariés qui ont un planning en trois exemplaires, on n’en sait rien. Tout est aléatoire et hautement improbable. On aimerait beaucoup de choses, mais quant à savoir si on peut, c’est une autre histoire… Donc, jusqu’à nouvel ordre, notre petit appartement va nous avoir dans ses murs encore quelque temps.
La jeune mariée doit aussi s’occuper, si elle le souhaite, de changer ses papiers : si elle veut porter officiellement le nom de son mari. Du coup, j’ai lancé les formalités à la Mairie (section Cartes d’Identité, cette fois), fait des photos que je trouve moches (mais bon, ça n’est pas nouveau) sur lesquelles les oreilles doivent être bien dégagées (ça, ça l’est, mais va-t’en être glam’ sur une photo où on te voit les deux oreilles alors que ça n’est manifestement pas du tout le sens premier de ta coiffure…). Il faut aussi s’entraîner à signer : attention ! exercice périlleux si, comme moi, vous avez une mémoire de poisson rouge : c’est-à-dire qu’une fois que vous vous êtes bien entraînée toute une matinée à trouver la signature parfaite et ses fioritures les plus délicates, il vous faut, en attendant vos papiers officiels, revenir à l’ancienne… et l’avoir oubliée. Et ne plus savoir signer (on dirait une pâle copie effectuée par la petite soeur de dix ans).
Bon, comme vous avez pu le constater, rien de follement palpitant : le boulot reprend, le train-train encore égayé par les lueurs du mariage. Il reste les photos et le film à récupérer, encore, et après le mariage sera un souvenir… déjà…

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