Magazine Voyages

Flop : livraison de pâtisseries à Paris

Publié le 04 octobre 2014 par Estherb

Il y a quelques jours, j’ai été prise d’une soudaine envie de pâtisserie en fin de journée ! Exit le gâteau banal de la boulangerie du coin, non, je voulais celui qui enlève toute culpabilité. Car, quoi de pire que de se dire « Je viens d’engloutir un énooooorme gâteau bourré de sucre et de cochonneries qui va venir se coller directement sur mes hanches et… il n’était même pas bon ! ».

Vous l’aurez compris, je souhaitais que cette petite entorse à mon régime soit mémorable. En cherchant sur le net, j’ai découvert City Cake, qui propose de livrer par coursier des pâtisseries de grande qualité. Il était 18 heures passées, j’ai surfé sur leur site web et j’ai porté mon dévolu sur « Angelina », et leur spécialité à se damner : le Mont Blanc (une meringue craquante recouverte d’une chantilly divine et surmontée d’une crème au marron à tomber par terre). On me demande de passer une commande de 15 euros minimum, qu’à cela ne tienne, j’en prends plusieurs ! Arrivée sur la page de paiement, on me propose un créneau horaire et un paiement en tickets resto, ça tombe bien, je veux écouler mon stock !

Et puis… un message me dit que le délais est dépassé. Le délais ? Je décroche mon téléphone, la ligne du pâtissier en ligne sonne occupé. On me rappelle. J’expose la situation, et là, on part dans un délire intersidéral : la conseillère, tout juste aimable, m’explique qu’on ne peut pas payer en tickets resto et que c’est une erreur, que c’est parce qu’ils sont associés à Resto In depuis peu et que seul ce dernier propose ce type de paiement. Pas très pro. Car c’est bien proposé sur leur site. Passons. Ensuite, on me dit que les pâtisseries vont bientôt fermer et on me demande quels gâteaux je souhaite. Mon interlocutrice propose d’appeler Angelina pour savoir ce qu’il leur reste et me rappelle ensuite pour me citer les 3 gâteaux encore en boutique. Je les prends tous les 3, pour que le minimum de commande soit atteint. Avec les frais de livraison, ça fait 27 euros, une somme rondelette. Je raccroche et fais la démarche sur le site web, pour finaliser la commande. Ca ne marche pas. Je rappelle la fille. Elle me dit « Ah trop tard, le délais est dépassé, il aurait fallu le faire il y a une minute, la boutique va fermer ! ». Hummm… pour un service en ligne censé faciliter la vie, j’avais perdu plus de 30 minutes de mon temps pour… rien du tout !!

Je décidais alors de ne pas me laisser abattre, et de consulter un autre prestataire. Vous connaissez Tok Tok Tok ? Un coursier (à vélo, appelé « runner ») vous livre ce que vous voulez, que vous souhaitiez dîner ou qu’on vous livre des piles ! J’ai passé commande pour des hamburgers très appétissants d’un restaurant renommé, avec un brownie très prometteur (en me disant « demain, à la diète ! »). Une heure après, pas de nouvelles de mon runner. Je retourne sur le site web, et là, stupeur, ma commande avait été tout simplement annulée sans qu’on m’en avertisse. Pas de numéro de téléphone sur le site web. J’envoie un mail incendiaire. On ne m’a répondu que le lendemain, un message très formaté me priant de les excuser pour la gêne occasionnée et m’offrant royalement 10 euros sur une prochaine commande. Sans aucune explication.

Décontenancée, j’ai ouvert mon congélateur et j’en ai extrait une pizza à la triste mine que j’ai réchauffée, et agrémentée d’une salade verte. Le dîner avait un goût amer, et j’avais du mal à comprendre qu’en 2014, on puisse en arriver là, avec un service client aussi déplorable et des sites web aussi mal conçus.

Ces services novateurs ont pourtant un vrai potentiel, mais il ne suffit pas de s’inspirer de modèles étrangers, encore faut il savoir les appliquer ! Avez-vous aussi connu des déboires avec ces sites, ou même d’autres ?


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Estherb 864 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazine