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194 – origine du temps, de l’energie, de la matiere

Publié le 05 octobre 2014 par Jeanjacques

Le temps mesure la valeur d’un mouvement lequel suppose une énergie en action sur un corps si bien que temps/énergie-mouvement/matière sont indissociables puisque ne pouvant être appréhendés séparément.

La question est alors de savoir quelle est l’origine première du temps/mouvement et donc de la genèse universelle.

Tout mouvement suppose la rupture d’un état d’inertie et tend à rejoindre en bout de course son immobilité initiale. Cela implique une restitution de l’énergie acquise de telle sorte que la perte dans un système soit récupéré/transmise à un autre. Un tel cycle  nécessite au moins deux « systèmes » de nature et d’états différents.

Ces deux états sont ceux du mouvement et de l’inertie qui doivent par définition relever de deux « objets physiques » de nature différente. En effet, une production d’énergie ne saurait surgir du néant, il faut qu’une substance quelconque participe à son émergence. Nous avons démontré ici que la prématière remplissait les conditions de l’inertie absolue de telle sorte que matière et prématière peuvent représenter les deux pôles d’un cycle réversible prématière><matière<>prématière.

Le mouvement peut être fondé à partir d’un état d’inertie absolue, comme rupture de celui-ci. Une telle définition permet de justifier l’interdit du mouvement illimité qui serait celui du photon. Celui-ci doit épuiser en bout de course son énergie, ses ondes s’étaler, pour rejoindre l’état d’inertie en restituant sa substance à la prématière de l’espace.

Nous avons ainsi posé le processus final du cycle, reste à en déterminer l’origine, la naissance première tout à la fois de la matière et partant de l’énergie.  Nous avons noté que le mouvement ne peut s’initier qu’à partir d’un état d’inertie et doit s’analyser comme rupture de cet état qui est justement celui de la prématière de l’espace. Le paradoxe apparent est le surgissement du mouvement à partir de l’inertie, l’extraction de l’énergie à partir l’immobilité absolue qui est l’état normal de la prématière. Cependant, s’il y a rupture nous devons préciser la nature de l’objet physique ainsi brisé et partant analyser l’une des propriétés originales de cette prématière qui est son absolue rigidité. Nous avons démontré sur ce blog et nos sites que toute matière a pour origine une brisure au sein de cette prématière, ce qui implique que celle-ci était rigide et résistante car dans le cas contraire une énergie infime suffirait pour la genèse matérielle.

Cependant, la création quotidienne de matière est rendue possible par l’usage d’une énergie « interne » au système, une énergie déjà là, alors que notre questionnement porte aujourd’hui sur le principe même de l'énergie universelle. Il s’agit de déterminer une cause endogène à la prématière et externe à la matière par laquelle le mouvement surgit du sein même de l’immobilité.

Un parti pris de simplicité voudrait que cette genèse ne puisse être fondamentalement différente de la création des particules par exemple dans les accélérateurs. Il faut  comprendre cette cause première à partir du processus final décrit plus haut qui est celui du retour des photons « épuisés » à la substance de l’espace par étalement progressif de ses ondes. Cet étalement emporte ceci comme conséquence qu’il suscite une tension nouvelle au sein de la prématière rigide de telle sorte qu’une fois atteint un stade de rupture se produit une onde de choc à partir laquelle surgit à nouveau la matière. Un tel processus suppose une densité relativement constante de la matière/rayonnement pour engendrer une rupture d’état une fois ce seuil dépassé.

Il faut savoir que l’émergence de la matière ne saurait s’effectuer une fois pour toute à partir du néant comme l’envisage la cosmophysique contemporaine. Dès lors, s’impose la notion de cycle selon lequel une naissance a pour contrepartie une disparition, fournissant ainsi moyens et matière à une renaissance.

En définitive, le temps du mouvement apparait sur la base d’un principe d’inertie qui est celui d’une substance éternelle : le temps s’extrait de l’éternité.


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