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Critiques Séries : Cilla. Mini-series. BILAN (UK).

Publié le 05 octobre 2014 par Delromainzika @cabreakingnews

Cilla // Mini-series. 3 épisodes.
BILAN


Raconter l’histoire de Cilla Black était une très bonne initiative de la part d’ITV. En effet, la chaîne à qui l’on doit déjà Downton Abbey et bien d’autre nous offre ici une mini-série en trois épisodes sur l’histoire de cette chanteuse qui a connu la gloire en rencontrant les bonnes personnes et qui avait une voix à tomber par terre, bien évidemment. La série s’étend les rencontres qui vont changer la vie de cette femme, son mari et celui qui va lui permettre d’être connu. Dans l’ambiance feutrée des années 60 (qu’est-ce qu’elle est splendide cette époque mine de rien), on retrouve une femme qui ne cesse de rêver et qui va tout faire pour accéder à son rêve. C’est une belle histoire mine de rien car j’ai beau avoir entendu des titres de cette jeune femme, je ne connaissais pas du tout son histoire. Ce qui m’a cependant presque scié c’est la fin de la mini-série. Je ne m’attendais pas du tout à ce que cela se termine sur quelque chose d’aussi poignant et émouvant. C’est fort tout de même et comme je ne connaissais pas du tout l’histoire de cette femme je ne pouvais qu’être surpris du résultat. L’ambiance des années 60 (et c’est la première chose que j’ai regardé) est retranscrite à merveille. Il faut dire que les anglais sont forts de ce point de vue là mais ici c’est clairement une bonne idée.

Cilla, une jeune femme rêvant de célébrité, rencontre un jour deux hommes clés de sa vie: Bobby Willis, son futur époux, et Brian Epstein, un homme d'affaire qui a fait connaître les Beatles.

Créée par Jeff Pope (The Widower, Mrs. Biggs), ce dernier s’y connaît déjà plutôt bien en bonnes fictions anglaises. Il était donc logique que l’on pouvait lui faire confiance et j’ai apprécié de voir que finalement Cilla s’en sort très bien. Ce qui est amusant c’est qu’au fond ce n’est pas du tout une série qui se concentre que sur la carrière de Cilla Black. Je dois avouer que la carrière est presque secondaire dans le sens où c’est avant tout une série sur des rencontres qui arrivent à un moment charnière de la vie d’une femme et qui vont lui permettre de petit à petit gravir des marches. Et la mise en scène de Paul Whittington (The Widower), très soignée, parvient à donner à cette série l’occasion de briller. Cependant, ce ne sont pas les gens qu’il y a derrière Cilla les vrais stars. LA vraie star c’est Sheridan Smith (Mrs. Biggs, Deux blondes et des chips) qui est tout simplement resplendissante dans le rôle de Cilla Black. Je ne m’attendais pas du tout à ça mine de rien mais je constate que c’est d’une grande et belle réussite tout de même. Sans compter sur le fait que ses coéquipiers sont eux aussi très bons (tant qu’elles ne leurs volent pas la vedette).

Car Cilla Black elle est comme ça. Elle aime absorber le regard des gens qu’elle a autour d’elle et c’est hypnotique. Sa voix fait beaucoup forcément mais son teint aide aussi pas mal. C’est tout simplement le genre de femmes que l’on remarque. Petit à petit (notamment dans l’épisode 3) nous quittons la femme naïve pour la création d’une vraie diva. Car c’est aussi ce dont il est question dans Cilla. De voir comment cette jeune femme est devenue une grande chanteuse, une vraie diva tout simplement. Si elle a eu des échecs dans sa carrière, notamment plus ou moins mesuré aux Etats-Unis, ce n’est pas grave, elle reste dans le patrimoine britannique comme une chanteuse à voix exceptionnelle. On va aussi voir un visage pas nécessairement séduisant de la jeune femme (et c’était une très bonne idée), histoire que l’on n’ait pas une fiction lisse et pâle qui ne nous montre que les belles choses de cette femme sous tous les points de vue. Non, Cilla ne veut pas être un biopic académique et l’on peut remercier Jeff Pope. Je pense que là dedans, le second épisode est bien le meilleur de la mini-série. C’est celui qui change énormément de choses entre les deux personnages et parvient à creuser un peu plus la personnalité de chacun.

Ainsi, je ne garde pas de mauvais souvenir de Cilla. Bien au contraire, cette mini-série qui au premier abord ne payait pas de mine finie par devenir une vraie machine réussie. Que demander de plus.

Note : 7.5/10. En bref, jolie mini série.


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