Chercheur es didactique, André Antibi vient de publier un livre sur les vertus de l’évaluation « par contrat de confiance ».
Selon lui, les enseignants sont des inconscients manipulés :
« …en France, les enseignants se sentent obligés, sous la pression de la société, de mettre des mauvaises notes. De manière inconsciente, ils préservent un pourcentage d’échec dans une classe. »
Heureusement pour les professeurs, M. Antibi a eu une révélation :
« Et puis j’ai eu un déclic, macabre lui aussi : je me suis rendu compte que je faisais mal mon métier. »
LA solution miracle :
« On ne donne pas le sujet à l’avance, mais on ne cherche pas à prendre l’élève au dépourvu. »
Faut-il comprendre que les professeurs cherchaient (inconsciemment, Bourdieu !) à mettre l’élève en difficulté ? Venait-il à l’idée des professeurs de surprendre les élèves sans leur dire sur quoi ils allaient être interrogés ? Les professeurs d’histoire géographie n’interrogent donc jamais les élèves sur la période qu’ils viennent d’apprendre ? Monsieur Antibi, avant sa révélation, donnait-il des sujets sans rapport avec le programme ?
Sérieusement…
Qu’il existe des pressions sur les professeurs, c’est un fait. Et ce livre en est une bien macabre.