Disney Infinity 2.0 Marvel Superheroes

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Publié le 8 octobre 2014 par Franqui

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Disney Infinity 2.0 Marvel Superheroes

Fort de son succès avec Disney Infinity, Disney nous revient avec un second opus centré sur les licences Marvel. Judicieuse idée pour s’attirer les faveurs d’un nouveau genre de fans : ceux des comics. Mais l’ingéniosité ne s’arrête pas là car l’aspect lucratif a encore pris plus d’ampleur. De quoi assurer à Disney de beaux bénéfices.

3 mondes, une kyrielle de figurines

Une petite partie des figurines disponibles

Parlons tout d’abord du contenu proposé par Disney. La première édition du jeu proposait à l’époque (au démarrage) cinq mondes dont trois compris dans le pack de base. Ici, dans le pack de lancement, on ne retrouve qu’un seul monde avec trois figurines qui lui sont liées. Il vous faudra donc acheter deux autres packs si vous désirez jouer à une autre aventure. Sachez cependant qu’il n’existe, pour le moment, que deux autres packs (Gardiens de la Galaxie et Spiderman). Quant aux power discs, ils sont toujours aussi nombreux et vendus aléatoirement dans des paquets.

Une vraie déception car pour tout voir, tout vivre dans Disney Infinity 2.0, il faudra encore mettre la main au portefeuille. D’un autre côté, pour les collectionneurs de la première heure, surtout des figurines, ils seront servis. De nombreuses figurines sont disponibles pour chaque pack aventure.

Vous pourrez également utiliser vos figurines du premier Disney Infinity dans ce nouveau jeu mais uniquement dans la Toy Box. Ainsi, elles apparaîtront dans le nouveau hall des héros qui se trouve dans le jeu. A noter que vos anciens power discs sont utilisables.

Des améliorations, des déceptions

Aperçu de la Toy Box

Passons au jeu proprement dit. L’amélioration promise au niveau de la Toy Box tient son pari. D’une part, elle propose de nombreux tutoriels et une prise en main plus facile. D’autre part, le magasin de jouets est subdivisé en catégories, de quoi vous permettre d’acheter ce qui vous plaît le plus. Pour rappel, dans le premier Disney Infinity, l’achat des jouets se faisait de façon aléatoire.

Une nouveauté franchement sympa fait son apparition, celle de l’INterieur. Elle vous permet de créer votre propre chez-vous, votre maison. On peut y ajouter des pièces de toutes tailles et également la décorer avec des éléments Disney. Et pourquoi pas recréer le château de la Belle et la Bête ?

Du côté des packs aventure, c’est un résultat en demi-teinte. On peut noter l’ajout du diagramme de compétences, qui permet désormais de débloquer des compétences pour notre personnage (amélioration de la barre de vie, attaque spéciale, …). Bref, c’est assez sympa et on a vraiment envie de pousser ses personnages au maximum. Quoique pas forcément. La faute à des modes histoires peu construits et peu prenants. A part quelques cinématiques par-ci, par-là, c’est le désert total. Rien n’a donc changé depuis l’opus précédent.

Dorénavant, les capsules du jeu ne contiennent plus d’objets, ni pour le pack en question ni pour la Toy Box. C’est assez dommage car même s’il y en avait trop dans Disney Infinity, il était motivant des les collecter. Maintenant les capsules servent à régénérer votre vie, à remplir votre jauge d’attaque spéciale, à vous faire gagner de l’argent ou encore à vous faire gagner de l’expérience.

La jauge d’attaque spéciale est aussi une chouette nouveauté. Elle vous permet de lancer une attaque très puissante. Très utile car les ennemis restent nombreux et lorsque votre personnage meurt, il ne revient pas et vous devez changer de figurine pendant une courte période. Il est donc essentiel de bien gérer sa jauge de santé et de lancer les bonnes attaques. Dans la même veine, si vous jouez en coopération, il vous faudra sacrifier une partie de votre vie pour ressusciter votre ami. Malgré ces petites nouveautés qui compliquent les choses, Disney Infinity 2.0 est un jeu tout à fait accessible et franchement pas difficile.

Qu’en est-il maintenant de la durée de vie ? Là aucune amélioration en vue, j’ai même eu l’impression que c’était pire ! Par exemple, il ne faut que trois bonnes heures en ligne droite pour terminer le mode histoire des Gardiens de la galaxie. On peut toutefois se rassurer en voyant Disney Infinity 2.0 dans son aspect global (tous les packs aventures et la Toy Box) pour se dire que la durée de vie s’allonge.

Techniquement pas abouti

Des graphismes pas folichons

J’espérais aussi des améliorations au niveau technique. Malheureusement, elles sont minimes. Le seul point sympathique vient des interfaces qui sont plus claires, plus jolies. Graphiquement, le jeu n’est pas une claque et peu de différences sont visibles par rapport à l’opus précédent. Certaines cinématiques sont juste moches et décevantes. En plus, pour jouer, il vous faudra patienter devant de longs temps de chargement.

En termes de ralentissements, rien à redire en solo, le jeu est relativement fluide. Par contre, à deux sur la même console, il arrive que le jeu ralentisse. Il est aussi plus compliqué de s’y retrouver vu que l’écran est divisé. Cette confusion est encore accentuée par une caméra capricieuse qu’il vous faudra manœuvrer vous-même pour y voir quelque chose lors des phases de combat.

Mais le plus grand bémol réside dans cet horrible doublage français ! Cela ne pourra vous échapper, enfin je l’espère, aucun doublage ne respecte ceux des films. Ainsi pour les Gardiens de la galaxie ou encore Avengers, on se retrouve avec des voix limite pourries n’ayant aucun rapport avec les doublages au cinéma. C’est décevant surtout qu’Avengers et les super-héros sont devenus une valeur sûre du cinéma et qu’on retient donc ce genre de détail.

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Conclusion : Disney Infinity 2.0 : Marvel Superheroes propose des nouveautés sympathiques qui simplifient la vie du joueur et enrichissent le contenu et le plaisir de jeu. Les figurines sont toujours aussi soignées et les possibilités de la Toy Box infinies. Malheureusement, le côté technique du jeu est mis de côté (graphismes, caméra, doublages, …) ainsi que l’histoire, ce qui empêche une immersion totale. On reprochera aussi la dimension plus que lucrative vers laquelle s’engage Disney.

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Peut mieux faire !