L'analyste Guy Corneau évoque le vertige existentiel qui s'empare parfois de nous quand tout d'un coup nous nous sentons nuls, dérisoires infiniment à coté de la plaque – que l'on ait officiellement « raté sa vie » ou que les apparences soient celles de la réussite.
Nous avons envie de nous en sortir, mais nous sortir de quoi d'ailleurs ?
Généralement d'une enlisement où nous nous sommes enfoncés volontairement, comme des chefs, imaginant devenir plus libres, alors que nous nous ligotions de milles façons. Un espoir pourtant : ce que nous avons fait nous pouvons le défaire. Comment ? En devenant intimes avec nous-mêmes. Le chemin vers sois-même ne peut se priver d'autrui, le chemin vers autrui passe aussi par soi-même.
« Victimes des autres, bourreau de soi-même” – Guy Cornea