À Londres, un artiste que se fait appeler Moose utilise une voiture électrique pour travailler. Il a inventé le « reverse graffiti », une façon de dessiner sur les murs sans utiliser de la peinture, mais au contraire en l’enlevant grâce à une sableuse à haute pression. Le jet enlève la crasse et la peinture des vrais grafittis, et révèle le matériaux d’orogine en lui rendant son premier éclat.
L’objectif de Moose est de montrer au grand jour la pollution des villes en indiquant comment elle peut s’accumuler sur les facades. En travaillant avec un véhicule électrique, il célèbre aussi à sa façon ce qu’il appelle un véritable révolution dans l’histoire de l’industrie automobile en termes de protection de l’environnement.
Avec le « reverse graffiti », Moose dessine sur les murs sans utiliser de la peinture, mais au contraire en l’enlevant grâce à une sableuse à haute pression.
Le street artist écolo, Paul Curtis de son vrai nom, a jeté son dévolu sur la Nissan LEAF, dont la grande batterie permet de stocker l’équivalent de deux jours de consommation d’énergie d’un ménage moyen. En vérité Nissan l’a un peu aidé à choisir, avec un petit peu de pub et sans doute quelques sous à la clé. La marque s’offre ainsi à bon compte un petit coup de greenwashing arty qui fait du bien à son image.
Mais l’idée de pub est belle, et les réalisations de Moose, l’inventeur du graffiti en verlan, valent vraiment le coup d’oeil.
Remonter à la source :