Il paraîtrait...

vendredi 10 octobre 2014

- que selon une étude du Professeur David Weeks de l'hôpital d'Edimbourg, menée pendant 10 ans auprès de 3 500 hommes et femmes, ce qui ressemble à une étude sérieuse, tant sur le plan du temps passé à réfléchir, et à interroger ce large panel de femmes et d’hommes, 3 rapports sexuels par semaine donneraient l'apparence d'avoir entre 7 et 12 ans de moins. En plus ! En plus de quoi ? Des rapports fréquents auraient un effet protecteur contre le cancer du sein ou celui de la prostate, un effet bénéfique pour le cœur, contre le stress, et à chaque fois, 300 calories seraient brûlées. Ne négligeons pas le fait que, parfois, paraît-il, ça peut même être très bon. Alors ? Alors, peut-on faire confiance à Monsieur Weeks ? Lançons une étude sur son étude. En attendant, on ne bouge pas une oreille. Deux précautions valent mieux qu’une, mais n’oublions pas que mille valent mieux que deux.

- que l'écrivain français Patrick Modiano, 69 ans, a été récompensé du prix Nobel de littérature 2014 pour son œuvre axée sur le roman familial et l'art de la mémoire. Les écrivains de talent sont nombreux et Modiano fait partie de ceux-là. Mais on peut toujours s’interroger sur l’attribution d’un tel prix à un seul homme ou une seule femme tous les ans, d’autant que personne ne connait vraiment les arcanes du choix final. Cette année, c’était simple. Quinzième lauréat français, faisant de la France la championne de la catégorie, Modiano est né le 30/07/45 et a reçu son prix le 09/10/2014, ce qui rendait évidente sa victoire, quand on sait, évidemment, qu’il chausse du 44. Je garde secrète la formule qui permettait de le savoir à l’avance, ne voulant pas tuer le suspense pour l’année prochaine. Deux précautions valent mieux qu’une, mais n’oublions pas que mille valent mieux que deux.

- que le premier pied que Neil Armstrong a posé sur la Lune en 1969 était le pied gauche. Aujourd’hui, 45 ans plus tard, on peut certifier qu’il est plutôt, ensuite, passer sous l’échelle de la navette et qu’il n’y avait aucun chien parisien qui avait laissé une déjection à l’endroit où Neil posa sa botte. Vu l’état de notre monde, je veux dire. Quarante-cinq ans sans guerre mondiale mais avec des conflits un peu partout, du terrorisme, des crimes, des maltraitances, de la pauvreté, de la malnutrition, des épidémies, des catastrophes naturelles. Bientôt, à coup de milliards, on arrivera à faire marcher un homme sur Mars. Mais, cette fois, avant, laissons Monsieur Durand s’y promener avec Youky quelques matins, que le petit chien dissémine quelques crottes ici et là, et que le pied gauche d'un Armstrong du futur, posé sur la planète rouge et dans le caca de Youky, nous porte bonheur pour les siècles à venir. Deux précautions valent mieux qu’une, mais n’oublions pas que mille valent mieux que deux.