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Délocalisation du Crédit Agricole à Lagord : le combat continue

Publié le 12 octobre 2014 par Blanchemanche
#CreditAgricole #Banques #travailleursenluttes
12/10/2014 F.B.
Un café solidaire, hier après-midi, sur le parvis de halles. - Un café solidaire, hier après-midi, sur le parvis de halles.
 Un café solidaire, hier après-midi, sur le parvis de halles à Niort.
Où en sont-ils, les salariés en lutte du Crédit Agricole ? « Au même point : la direction veut toujours s'installer dans la banlieue de La Rochelle, sur le terrain militaire de Lagord, et nous, nous ne voulons toujours pas y aller », résumaient hier les représentants de l'intersyndicale CGT-FO-Sud.
Après y avoir distribué des tracts et fait signer des pétitions pour soutenir leur lutte contre la fermeture de la caisse de Niort et celle de Saintes, ils y sont revenus aux halles sur le coup de 14 heures. Avec banderoles et tréteaux, cette fois. Pour un café solidaire. Ils étaient une quarantaine à venir ainsi au-devant des Niortais pour réclamer leur soutien. Celui du maire de Niort, Jérôme Baloge, qui s'est déplacé accompagné de quelques membres du conseil, ne leur fait pas défaut. Hier à Saintes, ils étaient 35 à se retrouver pour un pique-nique citoyen. Son objet était le même : rappeler que le départ des deux caisses du Crédit Agricole serait une aussi mauvaise chose pour ses employés que pour les deux villes. Rappelons que 230 emplois sont concernés à Niort et 270 à Saintes.
S'ils espèrent encore ramener leur direction à la raison vis-à-vis de cette délocalisation coûteuse et « sans aucune justification économique valable », c'est que rien n'est officiellement joué : le terrain n'est pas acquis, le permis de construire n'est pas délivré et le permis d'aménagement suspendu au résultat de l'enquête publique en cours.
Les salariés se prévalent des soutiens des conseils généraux des deux départements et du conseil régional mais le maire de La Rochelle, Jean-François Fountaine, les déçoit. « Il refuse tout échange avec l'intersyndicale », se désolent-ils. Quant à l'Aremut, l'association pour la reconquête du mutualisme, elle est dans le viseur de la direction de la caisse. Son président fondateur et son secrétaire, tous deux membres du conseil d'administration du Crédit Agricole, sont menacés d'exclusion par le président de la caisse locale de Saintes pour leur soutien aux salariés.
http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-zone/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2014/10/12/Credit-Agricole-le-combat-continue-2078261

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