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Donne-moi des preuves qu’il existe

Publié le 19 septembre 2014 par Lise P. @Fichupoeme

C’est comme la peau d’un citron qu’on racle, qu’on zeste, qu’on pèle, qu’on presse. L’acide du moment ne te quitte plus jusqu’au piquant du soleil. Le froid mordant dans les os, tu le sens. Et la surprise de l’éclair dans nos yeux fatigués.

Le cri, le cri strident te surprend. C’est la mollesse du moment qui te rend pantelant. L’amour immense des humains, on ne réinventera pas Saint Jean. Comment dire ce que tu commences à comprendre ? Comment écrire quand tout a été écrit ? L’amour immense te rend tremblant. Ca commence par les arbres qui parlent entre eux et les poussières d’étoiles qui forment des montagnes dans l’univers. Au milieu, tous les hommes du monde qui ne réinventent pas Saint Jean. Ca ressemble à la volute de parfum de la femme que tu aimes et à la lave incandescente du volcan. Pourtant le cri est tellement présent que les hommes ne l’entendent plus vraiment. Ils dansent sans écouter les abeilles et sans voir passer leur mort. C’est comme la peau d’un citron dont on aurait oublié le nom.


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