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Big data… Un big exemple ? Walmart !

Publié le 15 octobre 2014 par Marketingcommunity @marketing_cmnty

Avec l’administration, les enseignes de la grande distribution font partie des organisations qui collectent le plus d’informations sur l’ensemble de la population. Les remises octroyées aux clients réguliers dotés de carte de fidélité sont la preuve tangible de la valeur de ces données. L’émergence du big data a toutefois engendré chez les mastodontes du secteur des comportements nouveaux qui traduisent la nature de la révolution en cours.

L’exemple de Walmart

L’américain Walmart, 1er mondial devant le français Carrefour, s’est par exemple doté de sa propre infrastructure d’étude temps réel des données (250 serveurs) en rachetant la société Kosmix. Jusqu’à présent, la grande distribution s’appuyait sur des solutions technologiques tierces, des entreprises autonomes auxquelles elle confiait le soin d’optimiser la chalandise via des opérations d’appel, couponing, fidélisation, etc., ou des sondages ponctuels. Le big data offre un tel potentiel d’anticipation de la demande que, désormais, il fait partie intégrante de l’entreprise et que ses algorithmes, ses modes opératoires et ses sources de données sont critiques pour la prévalence de l’enseigne.

Il faut aller surveiller les réseaux sociaux, s’adapter continuellement aux nouveaux usages

Suivre le client dans ses pensées

Anticiper permet de maximiser les ventes en s’assurant que les produits souhaités seront en rayonnage quand le chaland les y souhaitera. Mais c’est un art complexe dont le raffinement est illimité. Prévoir les attentes d’une population requiert en effet d’étudier bien plus que ses achats les plus récurrents ou leur rapport avec la météo ou les informations télévisées. Il faut aller surveiller les réseaux sociaux, s’adapter continuellement aux nouveaux usages, suivre son client dans ses pensées, dans son expression publique, distinguer ce qui est utilisable de ce qui n’a pas de sens. Walmart prolonge ce travail en interfaçant directement les résultats de son système big data avec les régies publicitaires de Google ou Microsoft. Un signal faible est détecté ? Il engendre une optimisation de l’offre qui, si elle fait effectivement sens, sera presque automatiquement, amplifiée par l’apparition de messages publicitaires incitatifs.


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