Suburgatory

Tessa suit son père dans sa nouvelle ville : Chatswin. Jusque-là rien d’extraordinaire, sauf que cette « vie de banlieue » est loin de celle qu’elle a vécue à New-York. Entourée d’ados blondes complètement refaites, elle se fait tout de même une amie Lisa Shay, sa voisine. Mais elle se fait aussi une ennemie : Dalia Royce, fille de Dallas, une blonde aux lèvres « botoxées » toujours perchée sur des 15 cm.

Au premier abord, Suburgatory peut paraître comme une caricature de « Desperate housewives », les femmes aux foyers sont toutes névrosées et complètement superficielles. Mais cette série n’est pas seulement une pâle parodie, le choc culturel entre cette New-yorkaise et les blondes de cette banlieue tourne au ridicule le culte de la beauté adolescente. C’est une série vraiment pleine d’humour avec les personnages, tous ont leurs défauts, tous ont des comportements idiots (mais drôles) à un moment donné. Le personnage de Tessa, au début, m’avait beaucoup fait penser à Veronica Mars, par le caractère, c’est en parti pour cela que j’ai accroché dès le premier épisode. Mais l’avalanche de clichés américains pendant les trois saisons en sont pour beaucoup du succès de cette série.

La série de Emily Kapnek (réalisatrice de la prochaine série « Selfie ») s’est éteinte au bout de 3 saisons, la dernière a même été écourtée. Mais malgré le fait que les derniers épisodes soit faibles, les premières saisons étaient vraiment drôles et originales. Même si Suburgatory est à destination des ados, elle a également une dimension familiale, sans pour autant en être niaise.