Cette nuit, j’ai dormi avec un mouchoir dans chaque narine ( l’emploi du verbe « dormir » étant exagéré )
Aujourd’hui, mon corps est composé de 70% d’eau et 30% de morve.
Je suis sûre que vous êtes ravis de le savoir et que vous applaudissez cette entrée en matière de toute beauté. En réalité, c’est juste pour justifier le fait que ce billet de mes aventures crétoises sera légèrement plus succinct que d’habitude ( je suis sûre que j’ai fait sortir des bouts de cerveau par mon pif cette nuit )
Souvenez-vous : j’avais conclu mon dernier billet en sortant du village hippie de Matala. Grâce à notre guide du Petit Futé, j’ai repéré un autre endroit dans le coin qui méritait un détour : KOMOS, décrite comme l’une des plus belles plages de la région ( pour moi ) avec un site archéologique minoen ( pour Musclor ) actuellement en cours de fouilles par des équipes canadiennes et américaines.
Notre guide indiquait que nous pouvions nous y rendre à pieds depuis Matala. Après en avoir discuté avec un autochtone et celui-ci nous ayant pris pour des tarés notoires, nous décidâmes de prendre la voiture pour nous y rendre ( il s’avéra que l’autochtone avait raison : fallait vraiment être frappé pour y aller en marchant ).
Dès la sortie de la voiture , nous en prenons plein les yeux :
Cette plage est effectivement magnifique et bien plus grande que celle de Matala ! Les eaux turquoises de la mer de Libye caressent lentement le sable fin dans un doux son de vagues tranquilles. Je ne peux résister à l’envie de poser mes fesses à terre pour admirer les différentes nuances de ciel au-dessus de la mer, tandis que Musclor part à la découverte du petit site archéologique situé juste derrière la plage. Malheureusement, les ruines sont protégées et les barrières empêchent quiconque de pénétrer.
Musclor prendra alors cette jolie photo de moi en pleine contemplation :
Sur ma droite, j’aperçois au loin deux femmes que je juge être à oualpé entrer dans l’eau. Le doute m’habite : y’aurait-il une plage naturiste dans le coin ?
Alors que je reviens à mes pensées et à l’observation du paysage, tout en laissant filer du sable fin dans mes paumes fermées, je rejette un coup d’oeil à droite : pas de doute, il s’agit bien d’une plage naturiste puisqu’un Gros Vieux Tout Nu s’avance dangereusement vers moi.
A mesure qu’il approche, je prends peur : et s’il me collait sa bistouquette flétrie juste sous le nez ? Heureusement Musclor veille et le Gros Tout Nu fait demi-tour quand il voit mon homme s’approcher ( ce qui me donnera l’occasion de constater que son derrière était bel et bien fripé ), pile avant que je puisse distinguer les contours de son appareil.
Avant que le soleil ne se couche définitivement, nous reprenons la route en direction d’Agia Pelagia. Les routes de montagne que nous avions empruntées tôt dans la matinée sont de superbes points de vue pour admirer le coucher de soleil. Alors que Musclor prend sa 67ème photo ratée avec la fenêtre ouverte, je décide de faire une halte sur un petit parking pour admirer les couleurs du ciel :
Hommage à la Yaya, courageuse dans les montagnes !
Presque deux heures plus tard, nous rejoignons notre hôtel. Le ventre creux, nous décidons d’aller découvrir un autre restaurant Bon et pas cher ( selon notre Petit Futé ) situé sur la plage d’Agia Pelagia : le MOURAGIO.
Ce restaurant s’avéra être notre meilleure découverte gustative du coin ! J’ai d’ailleurs décidé de lui consacrer un article complet dans les jours à venir, car il mérite bien ça !
Pour l’heure, voici quelques clichés pour vous mettre l’eau à la bouche. On rentrera dans le détail plus tard.
Ca, ce sont juste nos entrées…
Zoom sur la très copieuse salade grecque
En France on a le Pastis 51, en Crète on a l’Ouzo 12.