American Horror Story : Freak Show // Saison 4. Episode 2. Massacres and Matinees.
Je pense que je ne pourrais jamais vaincre ma coulrophobie avec cette saison 4 de American Horror Story. Une association de clowns a même déposé plainte par rapport au fait que la série dégraderait leur image. Déjà qu’ils n’ont pas forcément une très bonne image à mes yeux vu que je pense toujours à d’autres choses, forcément on ne peut pas dire que cela soit une si bonne idée que ça. Alors que le premier épisode de la saison était brillant, celui-ci était un peu moins fascinant. Disons que l’on a maintenant passé l’étape de la découverte de l’univers, des étrangetés de celui-ci et ses personnages particulièrement étranges. Cet épisode se concentre énormément sur Dell Toledo, incarné par un Michael Chiklis (The Shield, No Ordinary Family) particulièrement bon. En effet, sous les traits de cet homme étrange, il excelle car il correspond parfaitement à l’archétype de l’homme que l’on attend dans ce genre de série. Pas dans le rôle de la bête de foire, loin de là, mais plutôt dans le rôle de l’homme qui va tout contrôler. Ou tenter de tout contrôler. J’aime bien l’histoire car Dell Toledo est peut-être l’un des personnages avec le plus de potentiel, surtout avec ce qui se déroule à la fin de cet épisode qui, sans le mettre en danger, déclare une vraie guerre entre lui et Jimmy Darling.
Ce dernier est au fond quelqu’un que j’apprécie pour sa folie. Evan Peters est parfait dans le rôle de l’homme complètement cinglé qui pourrait bien être capable de tout. On ne sait pas encore comment cela va évoluer mais je dois avouer que j’ai hâte. Car la suite qui se profile, et pas seulement avec Dell Toledo, est peut-être bien plus intéressante que cet épisode qui est finalement une petite transition vers ce que pourrait bien être la suite de la série. En parallèle, nous suivons toujours les aventures de ce meurtrier, du fait qu’il tente de faire accuser Dell Toledo d’un crime qu’il n’a pas commis (tout cela simplement pour se venger et faire en sorte de se laver les mains). Sauf que cela va forcément lui retomber sur les bras. Le pauvre Jimmy. Ce n’est pas sa mère, Ethel, qui va dire le contraire. D’ailleurs, Kathy Bates a un rôle très anecdotique tout de même. Elle a beau être une femme barbue et rien que pour ça être excellente, je dois avouer que j’espère qu’elle sera mieux exploitée qu’elle ne l’était l’an dernier dans « Coven » où elle ne servait strictement à rien. Si j’attends quelque chose de la part de American Horror Story c’est peut-être quelque chose de beaucoup plus global que cela ne l’est actuellement.
De leur côté, Bette et Dot vont devenir des petites stars de la chanson. Leur reprise sur scène était vraiment agréable à suivre. Je me demande bien ce que cela veut réellement dire dans le sens où Sarah Paulson est touchante mais l’idée qu’elle ait deux têtes me fait presque peur. A côté, Elsa Mars tente de garder la tête sur les épaules et de rester une femme avec une certaine stature. J’aime beaucoup tout ça puisque Jessica Lange a toujours le rôle de la femme que tout le monde doit suivre et ce même si elle a plus ou moins perdu la main à un moment donné de l’histoire. Elle n’est pas très stable psychologiquement et je ne serais donc pas étonné qu’elle parte dans tous les sens par la suite. Car c’est quelqu’un de touchante mine de rien. Si j’ai de la coulrophobie, l’histoire de Twisty le clown est clairement l’une des meilleurs de la saison. Surtout que la série ajoute Frances Conroy dans le rôle d’une mère complètement folle qui veut satisfaire son jeune garçon, Dandy. Ce n’est pas un garçon facile mais c’est surtout un garçon complètement ravagé. L’idée qu’ils puissent faire un vrai duo de tueurs intéressés chacun par deux choses très différentes me plaît là aussi. C’est presque drôle même si Twisty me fait toujours aussi peur.
Note : 7/10. En bref, Twisty et ses faux airs de Ça continue de me terrifier.