Passent les jours tous à l’œuvre de notre amour,
Change alors pas à pas l’esprit de notre désir,
Veut-il se complaire dans le loisir,veut-il jouir,
En viendra-t-il à ne vouloir qu’aimer,
Notre être se soumettra à l’évidence de son cœur,
Prendra-t-il conscience de l’éternité de son intime bonheur,
Se saura-t-il enfant du divin,
Voudra-t-il en être si digne et si loyal,
Il aimera.