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le con d’un(e) autre

Publié le 20 octobre 2014 par Mister Gdec

le roi des cons

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Bien que je ne me sente pas nécessairement obligé de commenter quelqu’un(e) qui m’intéresse si peu, je vous dois quelques explications sur la personnalité de son « autrice » et le contexte de ce commentaire, afin que vous l’appréhendiez à sa juste non-valeur, et puissiez l’appréhender dans son contexte. En effet, il a été publié sur l’arrière-blog d’un (très, surtout quand il est bourré) grossier tenancier de bistrot assez sombre (une gargote, quoi) dans lequel se réunissent les membres d’un clan dont je me flatte à présent, après en avoir fait l’amère expérience, de ne point faire partie. Certains sont en effet d’une telle hypocrisie qu’elle me donne la nausée. J’ai donc choisi de publier ce billet malgré son peu d ‘intérêt pour ceux qui ne les connaissent pas – et c’est le cas de la plupart d’entre vous, fort heureusement – à fin d’édification des masses laborieuses, puisque leurs méthodes de dénigrement de tel ou tel me semble assez caractéristique d’un certain mode de fonctionnement d’une intelligentsia (ou pas…) qui se pique de détenir la vérité, seule, unique et universelle, quand bien même les événements ne cessent de les contredire jour après jour.

Comme cette personne préfère généralement rester dans son quant à soi et ne pas risquer le débat en se frottant à d’autres idées que les siennes, si malodorantes que j’aurais pu à plusieurs reprises l’épingler dans mon autre blog (ça sent le vomi, en effet…) , et préfère donc s’attaquer à la forme plutôt qu’au fond, sur lequel elle ne commet pas l’imprudence de se positionner, il m’a semblé intéressant de démasquer l’imposture. Elle vaut pour elle comme pour bien d’autres de ces gens là… Vous savez, ces gens supérieurement intelligents qui organisent régulièrement des dîners de cons dont vous pourriez être du jour au lendemain sans crier gare le héros, et qui se moquent royalement des conséquences de leurs actes. Aujourd’hui, moi, demain un autre…. Aussi, comme aujourd’hui je suis en forme, allons y.

Cette Suzanne assez vaniteuse et perfide, si ce n’est sournoise, affiche dans ces billets comme dans ces commentaires une précieuse assurance amie d’une érudition qu’elle voudrait sans reproche,  en tentant obstinément (j’admire la pugnacité malgré la vacuité de l’effort) d’approcher un registre de vocabulaire plus noble que le mien. L’effort est louable. Hélas, elle utilise son (maigre) talent à railler, critiquer, se gausser, moquer, et ne se plait qu’à faire preuve d’un cynisme et d’un humour noir qui collent assez bien il est vrai à l’appellation de son blog : le merle moqueur. Dommage que son chant soit d’une telle aigreur et son ton d’une telle fatuité. Je dirais donc que les piques qu’elle me lance dans ce commentaire sont « l’œuvre » (j’ai de l’art un plus noble jugement) d’une artiste ratée qui ne fait que pratiquer ce que l’on appelle en langage psychanalytique un transfert. Ce qu’elle écrit là, au lieu de me toucher, ne fait que refléter la profondeur et la couleur de sa pensée. En deux mots, une œuvre au noir… Mépris de tout ce qui n’est pas elle, rejet de l’autre qualifié de bien-pensant dans la logique d’un zemmour et de son prétendu combat contre les tabous et les bobos (dont je ne suis malheureusement ou heureusement pas..) alors qu’il ne se rend même pas compte, tout comme cette Suzanne là,  que leur mal-pensance est devenu un courant dominant, contre lequel en effet je me flatte de lutter, dénigrement de l’anti-racisme, et cette obsession durable  d’une civilisation plus conforme à ses pré-supposées racines chrétiennes qui la fait assez régulièrement dépasser le seuil de l’islamophobie. Mais comme la bonne foi (sic) et la réserve d’arguments de ces gens là pour s’opposer plus intelligemment à leurs adversaires idéologiques est terriblement limitée, le point Godwin est assez vite dépassé : « Plus à droite que Hollande ? Han, Valls par exemple ? Lui ? Mais c’est comme Hortefeux, comme Klaus Barbie, comme Hitler, comme Didier Goux !« . Me reprocher donc ce qu’on illustre soi-même assez visiblement… Je souris. On est assez vite  l’imbécile d’un autre, visiblement. Il n’est qu’à prendre le commencement de ce commentaire à propos de l’œuvre de Mac Carthy pour apprécier à quel point, qu’on aime ou pas,  cette personne est stupide. Ne pas prendre en compte le respect inconditionnel qu’on doit à l’art, à moins de supprimer le droit d’expression, et le retentissement que cette histoire a eu à l’étranger (« désormais, Paris est un peu moins magique ») , qui nous fait passer pour des barbares intolérants, voilà qui signe la marque la plus sûre de la bêtise. Quand à cette pique grotesque à propos de mon anti-catholicisme supposé (par opposition à ma toute aussi pré-suposée islamophilie peut-être ?), il se trouve que j’ai des valeurs communes avec bien des religions, tout en étant athée. C’est mon parcours spirituel personnel qui veut ça. Cette critique facile et vaine mue davantage par la malveillance, signe d’un esprit instable et bien peu équilibré, tombe donc à côté de la mare de mon indifférence. Mais je tenais absolument à prendre à témoin mes lecteurs et lectrices afin qu’ils sachent ce à quoi je suis assez régulièrement exposé depuis la création de ce blog, et pourquoi je peux paraître parfois un peu plus découragé, et tenté d’arrêter de nourrir ce blog, lorsque je suis moins fort et moins armé que je ne le suis aujourd’hui. je suis humain, terriblement humain. Mais aujourd’hui, ce genre de crachat de tuberculeux de l’esprit ne provoque en moi qu’un seul sentiment, s’il doit obligatoirement y en avoir :  de la pitié. Car si j’arrête un jour comme je l’expliquais il y a peu ce blog, ce ne sera pas par découragement, par dépit, ou en baissant les bras, mais de manière purement rationnelle, en estimant en mon âme et conscience qu’il ne sert plus à rien, et que mon effort quotidien m’apparait vain au vu du seul élément tangible dont je dispose en terme de mesure de l’intérêt des lecteurs, seuls juges : la fréquentation de ce blog. Les autres considérations ne sont qu’états d’âme dont il convient de se prémunir.

(et Zut, j’ai encore oublié la règle n°1 de tout bon blogueur averti : don’t feed the troll ! Même quand c’est une trollesse ?)


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